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Guy Marius et Cie entendus ce lundi

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Ces prisonniers d’infortune feront face au juge d’instruction pour aller au fond de leur dossier et pourraient être libérés après leurs auditions. Avec l’onction du Parquet.
Une décrispation en vue. Leur arrêt préventif pour déstabilisation du pays, le motif qui leur est collé, a précédé la vague d’arrestations qui a suivi les émeutes des manifs liées à la garde à vue d’Ousmane Sonko.

Guy Marius Sagna Assane Diouf, Clédor Sène auraient pu être en prison, s’ils n’étaient pas arrêtés avant l’heure, en même temps que leur camarade, Ousmane Sonko, en raison de leur témérité et abnégation à partager avec leur camarade victime de « complot ».
Mais le pouvoir, dans un rôle préventif, avait fini d’annihiler tout acte subversif » ou de « nuisance » qui profiterait à la rue. Tous coupés de bases affectives qu’ils auraient pu aiguillonner contre le pouvoir.
On avait ignoré leurs forces de frappe du dehors, au vu des milliers anonymisés ayant en chœur le leader de Pastef sur un substrat de frustrations qui pourrait étinceler à tout moment. Et le curseur de s’arrêter au résultat avec regret sur les Treize morts, les nombreux blessés, les scènes de pillages. .. A la décharge d’une affaire civile, ensuite politique enfin violente.
Un imbroglio politico-judiciaire que le trio a vécu en prison. Mais comment ? On aimerait être dans les secrets des dieux pour lire leurs pensées. Riaient-ils sous cape, s’impatientaient-ils de rejoindre le dehors tumultueux ou réfléchissaient-ils sur la suite à donner à ces luttes ?
Tout compte fait, Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife qui symbolise plus la société civile est intervenu avec son ordre national. En demandant aux camarades d’Ousmane Sonko de surseoir à leurs manifs, en attendant de porter leur requête au chef de l’Etat.
C’est dans ce contexte d’apaisement, perturbé par la sortie d’Adji Sarr et la tournée de remerciements de M. Sonko à ses souteneurs, que Guy Marius Sagna, qui suspend sa grève de la faim grâce au ndigël du Khalife, et Cie, seront face aux juges d’instructions.
Selon, Senego, une rencontre avancée aux fins de libération. La liberté provisoire ? C’est au juge en chef de juger de l’opportunité et du contexte.
Une liberté provisoire qui va certainement plaire à la nouvelle figure de l’opposition sénégalaise, sous contrôle judiciaire, dans sa quête d’union ou d’unité de l’opposition qui reprend ses expressions, atouts et atours.

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