Home A la une Crise au quotidien national Le Soleil : c’est l’éclipse totale

Crise au quotidien national Le Soleil : c’est l’éclipse totale

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L’Intersyndicale des travailleurs du quotidien national Le Soleil a tenu, hier, une conférence de presse, pour faire le point sur la lutte qu’elle a entamée depuis plusieurs mois.
Estimant que la direction générale n’est pas disposée à répondre à leurs revendications, les syndicalistes décident de reprendre le combat. Le Dg Cheikh Thiam ne reste pas insensible à ces accusations.
Cheikh Thiam est sous un «Soleil» accablant. Et les rayons ne brillent plus au quotidien national. Et pour cause, renseigne Walf, les négociations entamées depuis quelques mois, pour trouver un dénouement heureux au bras de fer entre le directeur général du quotidien national Le Soleil à ses travailleurs n’ont pas porté leurs fruits. Les syndicalistes ont décidé de reprendre la lutte, à cause, disent-ils, du manque de volonté du Dg Cheikh Thiam de répondre à leurs revendications. Ils l’ont fait savoir, hier, lors d’une conférence de presse. «Après deux rencontres qui ont tiré en longueur à la Direction du travail, l’intersyndicale s’est rendue compte que le Dg Cheikh Thiam n’était pas dans des dispositions d’honorer pour une seule fois ses engagements, afin de trouver une solution à la crise qui mine leur boîte. C’est le statu quo et l’immobilisme total sur tous les points revendicatifs», se désolent les membres de l’Intersyndicale de la Société de publication et de presse (Sspp) Le Soleil.
Selon eux, au lieu de se pencher sur les difficultés que traverse l’entreprise, en réalité, M. Thiam s’est plutôt évertué, dans sa «casquette de grand manœuvrier», à gagner du temps, en jouant sur un éventuel essoufflement des syndicalistes, pour espérer reprendre la main. Mais ils soutiennent que c’est une stratégie vouée à l’échec parce des pourparlers, ils y en auront plus. «A quoi bon de poursuivre des négociations dès lors que les choses tournent éternellement en rond, que celui qui a la clé de la solution ne joue pas franc jeu ?», s’interrogent-ils. C’est pourquoi ces travailleurs ont décidé de suspendre toute négociation avec la Direction générale, jusqu’à nouvel ordre. Non sans annoncer la poursuite du plan d’actions. «Aujourd’hui, les choses loin de connaître un début de solution s’empirent. Le paiement des salaires accuse de plus en plus du retard. En dépit de tous ces problèmes de trésorerie dont souffre l’entreprise, le Directeur général mobilise plus de 400 millions FCfa pour acheter du matériel complémentaire pour l’imprimerie Grafisol qui tombe tous les jours en panne», pestent-ils. Autant de signaux d’alerte rouge qui renseignent, affirment-ils, de la situation inquiétante que traverse leur boîte, depuis maintenant plusieurs années. D’ailleurs, ces travailleurs ont déposé un préavis de grève à l’Inspection du Travail, depuis le lundi 16 octobre dernier. Toutefois, ils disent n’écarter aucune forme de lutte légale, jusqu’à obtenir gain de cause.

Par BN

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