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Les populations de Bargny persistent et disent non à la construction d’une centrale de charbon

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Les populations de Bargny continuent de dénoncer la construction de la centrale à charbon. Ce samedi elles ont encore organisé une grande marche pour dire leur désaccord total pour ce projet. Arborant des tee shirts rouge, d’autres portant des pancartes et des flyers, les habitants de Bargny dans le département de Rufisque ont étalé leur mécontentement dans la rue. Une marche de protestation qui a enregistré la participation de tous les partis politiques, de toutes les religions et même des conseillers municipaux qui ont démontré leur opposition à la présence d’une centrale à charbon dans leur ville. Avec des messages « BARGNY DIT NON A LA CENTRALE » ou encore « CENTRALE BI DOU FI AME“, “CENTRALE BI DOU FI TAK ».

Selon les organisateurs, « cette marche ne vise personne en particulier, elle ne défend que l’intérêt de Bargny qui est agressée des quatre côtés. A l’Ouest par la SOCOCIM, à l’Est par le pôle urbain de Diamniadio, au Sud par la centrale de charbon et au Nord par l’avancée de la mer. Si  l’on ne prend garde, c’est Bargny qui va disparaitre. »

Pour le coordinateur du collectif pour la défense de l’environnement à Bargny, M. Mamadou Pouye «  il y a une équipe municipale, il y a un Etat, il y a des investisseurs privés qui ont signé un protocole dans lequel ils disent que la population Bargnoise est d’accord pour que la centrale puisse voir le jour. Nous, conscients des dangers d’une centrale à charbon, nous avons jugé nécessaire d’organiser un très grand rassemblement pour prouver que la population n’est pas d’accord et n’a jamais été d’accord et ne sera jamais d’accord. L’article S-13 a été violé, parce que la distance de 500 m au moins n’est pas respectée. C’est le ministre démissionnaire, le maire et le DG de la SENELEC qui se sont déplacés en catimini et qui ont signé le fameux protocole ».

(Source : PressAfrik)

Par Benjamin

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