En lieu et place des 80 milliards de provisions recommandées par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao) pour sauver la Caisse nationale de crédit agricole (Cncas), qui était proche du dépôt de bilan, l’État a injecté 50 milliards de FCfa pour sauver l’institution financière.
Ce, suite à une signature de créances entre la Cncas et l’État du Sénégal. Seulement, note le quotidien L’Observateur, après avoir épongé les créances en souffrance de la Banque dirigée par Malick Ndiaye, l’État, à travers la société nationale de recouvrement, éprouve d’énormes problèmes pour percevoir les sommes prêtées. Si l’on sait que les créanciers sont partis avec des centaines de millions ou milliards de francs de l’institution sans aucune garantie, précise le journal.
A titre d’exemple, une société dénommée Da Tong entreprise projet Devel Agri, a contracté un prêt de 2 063 221 252 Cfa sans aucune garantie à la Cncas, la Société sénégalaise de marchandise céréale, 1 649 191 152 Cfa sans aucune garantie, Energy service company Ltd, 1 055 229 420 Cfa sans aucune garantie, Sotiba Simpafric 85 617 796 Cfa, Action (2000) un prêt de 72 199 906, entre autres…
(Source : L’Observateur)
Par Benjamin.