Considéré comme une institution inutile destinée uniquement à caser une clientèle politique, le Conseil économique est régulièrement la cible de politiques et acteurs de la société civile qui réclament fréquemment sa suppression.
Une position que ne partage pas la présidente sortante Aminata Touré, remplacée par Idrissa Seck depuis dimanche 1er novembre. « Le Conseil économique, social et environnemental est une institution qui a toute sa pertinence dans l’architecture de l’Etat du Sénégal. C’est une institution consultative qui doit perdurer », plaide-t-elle.
Mimi soutient que de nombreux rapports ont été produits ces derniers mois, parmi lesquels des recommandations importantes sur les questions économiques.
Le Conseil, ajoute-t-elle, s’est aussi penché sur le système de santé dont elle demande son renforcement. Il en est de même du civisme et la citoyenneté, ‘’une question centrale’’. «Ce sont des questions fondamentales pour notre pays qui méritent que chacun s’y engage pour que le Sénégal continue à rayonner comme Etat respecté, non seulement dans la sous-région mais dans le monde entier pour la qualité de son capital humain, la vision de ses citoyens et la profondeur de sa démocratie », suggère-t-elle.