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Macky au Conseil de sécurité de l’Onu : « On ne peut pas régler des problèmes africains sans les Africains»

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Le président de République Macky Sall a présidé, ce lundi à Dakar, l’ouverture de la deuxième journée de la 8e  réunion ministérielle du comité des dix chefs d’Etat et de gouvernent de l’Union africaine (C-10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies en prélude de la 33e session ordinaire des conférences des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine prévue en février 2020.
Le chef de l’Etat a d’abord précisé que cette réunion offre une occasion propice de faire le point sur les négociations qui se déroulent à New York sur la réforme du Conseil de sécurité et de faire le rapport au sommet d’Addis Abeba.
S’agissant du continent africain, il reste convaincu que l’Afrique demeure une constante majeure qui constitue un repère. « C’est la position africaine commune formulée dans le consensus des Iles Vanilles. Consensus par lequel l’Afrique réclame deux sièges de membres permanents avec droits de véto et deux siègent additionnels non permanents pour toute nouvelle configuration du Conseil de sécurité », a-t-il soutenu. .
Par ailleurs, le chef de l’Etat indique qu’il n’est pas superflu de revenir sur la légitimité de cette revendication : « A la naissance des Nations Unies, en 1945, nos Etats comme beaucoup d’autres étaient encore sous la domination coloniale. Leurs droits et intérêts ne pouvaient donc être convenablement pris en charge. Aujourd’hui, l’Afrique compte le plus grand nombre d’adhérents aux Nations Unies avec 54 Etats membres, plus les questions africaines qui occupent l’essentiel de l’agenda du Conseil de sécurité ».
Mieux, ajoute Macky Sall : «  On ne peut pas régler des problèmes africains sans les Africains. La situation en Libye en est une parfaite illustration. Et c’est pourquoi sur ce cas particulier, l’Union Africaine n’a de cesse de réclamer la nomination d’un envoyé spécial conjoint pour aider au règlement de la crise libyenne ».
En outre, il indique qu’une représentation plus équitable au Conseil lui donnera un surcroît d’autorité et de légitimité en tant que garant du système de sécurité collective. « Il est donc légitime et juste de rendre le Conseil de sécurité des Nations Unies plus inclusif dans sa composition et plus démocratique dans son fonctionnement pour une meilleure gouvernance mondiale.
Toutefois, le Chef de l’Etat a demandé à éviter toute démarche tendant à fragiliser l’unité et la cohésion du groupe africain.

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