Home A la une Survie politique après le pouvoir : Le dilemme cornélien de Macky

Survie politique après le pouvoir : Le dilemme cornélien de Macky

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Senegalese President Macky Sall speaks during an interview, on June 28, 2013, at the Palais de la Republique in Dakar, after US President's visit to Senegal. US President Barack Obama spent three days in Dakar talking up African democracy and paying a poignant visit to Goree Island, a potent symbol of the slave trade, on the first leg of a three-nation tour of the continent which will also take in Tanzania. AFP PHOTO/SEYLLOU

C’est avec Wade que des Sénégalais ont de plus découvert le nom de dauphinat dans le landerneau politique. Cela revient avec Macky Sall qui est dans son dernier mandat de cinq ans. Après le pouvoir, la survie politique de Macky Sall est dans toutes les lèvres. Face à u parti non structuré, et à une coalition qui ne peut pas lui assuré un lendemain politique meilleur après le pouvoir, Macky Sall est obligé de se tourner vers des alliances incroyables et le Pds de Wade reste le parti politique le mieux indiqué pour fragiliser davantage Idy et Sonko. Il est reproché à l’actuel chef de l’Etat de faire feu de tout bois en emprisonnant ses adversaires soupçonnés de lui faire ombrage.

Macky préfère Wade…

Macky Sall l’a voulu et l’inauguration de la Mosquée Massalikoul Djinan lui en a donné l’opportunité. Il s’est retrouvé avec Wade après presque une décennie de brouille politique.

Conscient qu’il est à son dernier mandat de cinq ans à la tête du pays, Macky Sall veut un lendemain hors du palais présidentiel heureux. Et qu’il est plus politiquement raisonnable pour lui de se rapprocher du Pds que d’Idrissa Seck ou d’Ousmane Sonko. Car, ces derniers qui ne cessent de le vilipender, peuvent être un potentiel danger pour lui après le pouvoir. (Le traqueur traqué…)

Donc, la stratégie politique de Macky Sall n’est rien d’autre que d’affaiblir davantage Idrissa Seck qui n’est pas en odeur de sainteté avec Wade. Dans ce lot, figure également Ousmane Sonko, un adversaire redoutable. Ainsi, il serait dangereux dans la logique politique du chef de l’Etat de voir Idrissa Seck et Ousmane Sonko émerger. En ce sens, le Pds peut reste un allié de taille pour demain. Ce qui fait que l’Apr tente de se rapprocher du Pds, véritable machine électorale pour se sauver d’une éventuelle représaille.

Le cas khalifa…

A peine sorti de prison, Khalifa Sall, qui a eu la chance de voir les dakarois lui renouveler leur confiance à la tête de leur Mairie, garde intact son aura, ou plus.

Considérée comme une victime flagrante de Macky Sall, il bénéficie de la sympathie des Sénégalais et c’est dans ces mêmes circonstances que Macky Sall est arrivé à la magistrature suprême, parce qu’ayant subi l’injustice de la part de Wade. C’est qui augure que 2024, année prévue pour la prochaine présidentielle sera pleine d’enjeu.

L’Apr en question…

L’absence de structuration de le manque d’organisation de l’Apr, avec comme seule constance, le fondateur du parti, n’a fait que rattraper le parti présidentiel. En optant pour une structuration horizontale, le président Macky Sall étouffe dans l’œuf toute ambition de le succéder à la tête du parti. Tous les responsables étant obligés de travailler pour son compte. Mais, ce mode d’organisation semble se retourner contre lui, car, il a lui-même senti que le feu couvait en interne au point d’élever la voix pour rappeler à l’ordre ceux qui nourriraient des ambitions de le succéder.

Ainsi, aujourd’hui, il est quasi impossible de déterminer le potentiel numéro 2 au sein de l’Apr.

Pour un lendemain heureux hors du pouvoir, une chose reste évidente, il faudrait d’abord pour Macky Sall, de résoudre l’équation Benno Bokk Yakaar (Bby). Justement, en ce sens, des responsables de partis alliés et même ceux du parti présidentiel avaient émis l’idée d’une reconversion de Bby en grand parti politique à même de présenter un candidat unique à la présidentielle de 2024. Même le chef de l’Etat serait dans les dispositions de conserver sa coalition jusqu’au-delà des prochaines joutes. Le but recherché reste la conservation du pouvoir le plus longtemps possible, afin de ne pas céder le fauteuil à un candidat de l’opposition.

Avec Senegal7

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