Les déguerpis du périmètre du stade Léopold Sedar Senghor, regroupés au sein de l’association pour la Rénovation de l’Automobile des Parcelles assainies, continuent de crier leur ras-le-bol suite à la décision des autorités ministérielle et préfectorale qui avaient pourtant promis de les recaser ailleurs. Deux semaines après l’effectivité de cette mesure qui entre dans le cadre du programme de lutte contre l’insalubrité dénommé « Sénégal propre », ils ont tenu un rassemblement pour tirer la sonnette d’alarme.
Zèle autoritaire
« Nous sommes victimes de non-assistance et d’un manque d’accompagnement ». Cela, compte tenu des pertes subies lors des opérations de désencombrement menées par le ministre de l’Urbanisme et ses services. Ils ont d’ailleurs décidé d’organiser une marche pour remettre un memorandum à la sous-préfecture des Parcelles assainies pour se faire entendre. Leur porte-parole Khar Ndiaye : « Nous avons malheureusement constaté à la suite de notre déguerpissement, que des ateliers qui étaient hors du parking, dans la zone de Grand Médine, ont été complètement rasés ».
Mairie ripou
Seulement, ce qui intrigue les déguerpis, c’est le fait que les occupants détenaient par devers eux, des contrats de location en bonne et due forme, après s’être acquittés de leurs cautions et loyers mensuels, encaissés par la mairie de la Patte-d’Oie. Malgré le respect de leurs obligations, ils ont vu leurs ateliers réduits en tas de ferraille sans aucune sommation ni délai imparti avec de « lourdes pertes et des dommages matériels que nous estimons à plusieurs millions F Cfa », ont-ils déploré.
Citoyens
Même si les concernés disent être en phase avec le gouvernement sur son programme de lutte contre l’insalubrité, pour autant, ils ont tenu à condamner les « violations graves subies par les tenants des ateliers établis hors du parking du stade ». Un plan d’action a été annoncé en vue d’amener les autorités à
