La Tunisie retrouve le Sénégal en 1/2 finale de la Can 2019 après sa large victoire sur le Madagascar (3-0) ce jeudi. Ce sera également les retrouvailles entre Alain Giresse et le Sénégal. Ancien sélectionneur du Sénégal (janvier 2013-février 2015), le technicien français aura en face de lui une équipe du Sénégal qu’il connait bien. Face aux journaliste après le match, il est revenu sur cette demi finale qui aura lieu dimanche à 16H00 GMT au stade 30 juin du Caire.
« Nous sommes prudents face à tous les adversaires. Nous étions fatigués après le match disputé face au Ghana. Ce soir, nous nous sommes montrés patients et avons bien géré la rencontre. Le Sénégal ? On entretient l’espoir. Nous ferons tout pour être à la hauteur face à un adversaire solide. De toutes les manières, en demi-finale, il n’y a pas de petites équipes », a-t-il soutenu, selon Footsenegal.
Il aurait aimé ne pas jouer contre les lions
Sélectionneur de la Tunisie, Giresse a déclaré qu’il aurait aimé ne pas rencontrer le Sénégal lors de cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, « en raison des liens tissés avec les dirigeants et les joueurs » sénégalais, qu’il avait eu sous ses ordres entre 2013 et 2015. « Personnellement, je n’aurais pas aimé cette situation mais si on m’avait dit que la rencontre serait une demi-finale, il est évident que j’aurais signé tout de suite parce que nous aurons tous les deux réussi un bon parcours », a selon l’Aps, répondu le technicien français à une question relative à ce sujet.
Pour le match contre le Sénégal, il note que sa connaissance de plusieurs joueurs sénégalais sera « un avantage » pour leurs adversaires tunisiens. »Je vais pouvoir utiliser ma connaissance de ses joueurs sur le plan sportif mais aussi leur caractère (…)’’, au profit de leurs « adversaires directs », a-t-il indiqué, ajoutant que l’objectif pour lui est d’aller « jusqu’au bout » de cette CAN 2019 avec les Aigles de Tunisie. « Ça fait toujours quelque chose de retrouver des gens avec lesquels vous avez cheminé mais dans le cas d’espèce, ma situation personnelle ne compte pas, je vais diriger une équipe (la Tunisie) qui veut aller au bout de la compétition après avoir atteint les demi-finales », a dit le technicien français.