L’Assemblée nationale a adopté, ce dimanche, la loi de finances rectificative 2019. Cependant, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a expliqué que même le Parti socialiste a participé à la dette à hauteur de 150 milliards de F Cfa. Répondant aux interpellations des députés sur l’affaire du dossier Petro-Tim, Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé : «Le premier baril d’essence va sortir de terre en 2022.
Alors, on ne peut pas parler comme ça de milliards ou donner des chiffres. Le dossier Petro-Tim est entre les mains de la justice et tous ceux qui ont des dossiers à fournir peuvent s’adresser aux enquêteurs. Et je pense que vous devez le faire, car c’est un sujet qui nous tient à cœur.» Pour ce qui est de la rationalisation des dépenses de l’Administration, il annonce : «Nous allons vous présenter, dans les toutes prochaines semaines, des décisions qui sont de nature à baisser le fonctionnement de l’Etat de manière générale et surtout sur les véhicules et le carburant de l’Administration.»
S’agissant des interpellations du député Ousmane Sonko, il dit : «Sonko a parlé d’exonération. Je rappelle que le code 98 exonère les titulaires. Pour le groupe consultatif, nous avons mis 7 700 pour un besoin de plus de 2 000 milliards.» Concernant la dette, il explique que «tous les régimes ont participé à cette dette, même le Parti socialiste. Ce dernier a 150 dans cette dette sur la construction du barrage de Diama. Et le Pds 1 887 milliards». Répondant toujours aux accusations de Sonko, il réplique : «Je précise que le 12 avril, je n’étais pas encore ministre et je regrette fortement les accusations de Sonko.»