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Lybie : Donald Trump appuie le maréchal Haftar et l’Onu le Gouvernement d’Union Nationale

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BURNSVILLE, MN - APRIL 15: U.S. President Donald Trump speaks at a roundtable on the economy and tax reform at Nuss Trucking and Equipment on April 15, 2019 in Burnsville, Minnesota. At the special Tax Day roundtable Trump gave a defense of his 2017 tax cuts.(Photo by Adam Bettcher/Getty Images)

La position des États-Unis sur le conflit libyen s’est clarifiée ce vendredi quand la Maison Blanche a annoncé que Donald Trump et le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle l’est de la Libye, s’étaient entretenus. Au moment où l’Onu soutient le Gouvernement parralèe qui contrôle l’Ouest du pays.

Le président américain Donald Trump s’est entretenu cette semaine avec Khalifa Haftar,l’homme fort de l’est libyen qui a lancé une offensive militaire sur Tripoli, au sujet d’une « vision commune » pour la  Lybie, a annoncé vendredi 19 avril la Maison Blanche.Donald Trump et le maréchal ont discuté « des efforts actuels contre le terrorisme et de la nécessité de parvenir à la paix et à la stabilité en Libye », selon l’exécutif américain.Le président des États-Unis a « reconnu le rôle significatif du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de Libye ».

Lors de leur entretien téléphonique, les deux hommes ont aussi « discuté d’une vision commune pour la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable ».La Maison Blanche n’a pas précisé pourquoi elle ne révélait l’existence de ce coup de fil que plusieurs jours après. Plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Khadafi , la Libye est dirigée par deux entités rivales : d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) qui contrôle l’ouest du pays, de l’autre un cabinet parallèle basé dans l’Est, soutenu par le maréchal Haftar.

Clarification de la position américaine

Jeudi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, les États-Unis et la Russie se sont opposés à un projet de résolution britannique sur le conflit en Libye, texte qui réclame un cessez-le-feu et un accès humanitaire inconditionnel aux zones de combats près de Tripoli.Si l’opposition russe était attendue, celle des Américains a intrigué des diplomates présents. Sont-ils sous l’influence de l’Égypte, de l’Arabie et des Émirats, qui appuient Haftar ? Ou sont-ils « en pleine négociation avec les deux camps » ? s’était demandé un diplomate.Vendredi, un diplomate a estimé que l’information sur l’entretien entre Donald Trump et Khalifa Haftar « clarifiait les choses » sur la position américaine, une allusion implicite au soutien que semblent donc afficher les États-Unis au maréchal, rapporte AFP.

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