Selon nos sources, les responsables d’Ufr, des enseignants, membres du Crous et représentant du ministère de l’Enseignement supérieur ont «condamné» les agressions dont ont été victimes des enseignants dans le cadre de l’exercice de leur mission.Vingt-quatre heures après les événements qui se sont déroulés hier, mercredi 10 avril, à l’Université Gaston Berger (Ugb), l’Assemblée de l’université, la plus haute instance de l’institution, réunie ce jeudi après-midi, a demandé de lourdes sanctions contre les étudiants fautifs.
L’Assemblée a en outre «demandé la traduction devant le Conseil de discipline des étudiants identifiés et de tous les membres de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) qui ont dirigé le mouvement». Elle a, dans la foulée, invité toutes les autorités universitaires et étatiques à «ne plus avoir comme interlocuteurs les étudiants se réclamant de la CESL».Toujours dans cette résolution, la plus haute instance de l’université de Saint-Louis a demandé au recteur Ibrahima Thiaré «déposer une plainte auprès du procureur de la République pour les agressions subies et les menaces proférée contre sa personne et des dégradations commises sur les biens de l’université».Ces responsables l’invite «à faire intervenir les forces de l’ordre en cas de besoin au sein de l’espace universitaire conformément aux dispositions de la loi 94-74 du 24 novembre 1994 relatives aux franchises et libertés universitaires et l’Etat à prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des biens et des personnes de l’Ugb».Pour rappel, après avoir défié les gendarmes sur la route nationale, les étudiants protestataires avaient versé dans le bureau du recteur de l’eau usée, mélangée avec des excréments émanant des fosses septiques.