A l’approche de la cérémonie de prestation de serment du Chef de l’Etat Macky Sall prévue le 02 avril prochain, l’opposition peaufine se stratégie de mise en place de son gouvernement parallèle .Occasion saisie par le leader de Pastef Ousmane Sonko pour se radicaliser face au régime du président Macky.
Aphone depuis la proclamation des résultats de la présidentielle ayant consacré la victoire du candidat Macky Sall, Ousmane Snko le leader de Pastef est enfin sorti de son mutisme. Et en intelligence avec l’opposition qui prône la mise en place d’un gouvernement parallèle, l’approche de la cérémonie de prestation de serment du Chef de l’Etat sortant semble doper le candidat des 15% qui se rdicalise de plus en plus. « La position commune des 4 est de ne pas reconnaître Macky Sall »
Quid des résultats de la présidentielle qui consacrent la réélection, dès le premier tour, du Président sortant ? » Là, Ousmane Sonko a expliqué les raisons pour lesquelles il n’a pas accepté la victoire de Macky Sall. À l’en croire, il ne s’est jamais prononcé sur les chiffres d’autant qu’il ne voulait pas donner des résultats qui seraient contraires aux procès-verbaux signés par ses mandataires. Le leader de Pastef d’indiquer : « Je considère que Macky Sall ne mérite pas d’être reconnu vainqueur. Car, il a fait cavalier seul, définissant les règles du jeu sans aucune concertation avec l’opposition, en violation du consensus qui prévalait au Sénégal depuis 1998. Cela concerne l’élaboration du fichier électoral, la distribution des cartes d’électeur, l’absence de neutralité du ministre de l’Intérieur… La position commune que nous avons adoptée, tous les quatre, est de ne pas reconnaître la légitimité du président Macky Sall, dont la victoire est purement technique ». Dire que le leader de Pastef semble sur la même longueur d’onde qu’une frange de l’opposition qui prône la mise en place d’un gouvernement parallèle le jour de la cérémonie de prestation de serment du Chef de l’Etat Macky Sall. Ce qui risque de remettre en cause la victoire du candidat sortant proclamé par le Conseil constitutionnel.