Après avoir fait appel de la décision d’instance qui l’avait condamné à six mois ferme pour discrédit sur une décision de justice, Barth a comparu hier à la barre de la Cour d’Appel.
Le maire de Sacré-Cœur-Mermoz est formel. Selon lui, s’il a été poursuivi et condamné à six mois d’emprisonnement, dit-il c’est sur la base du délit d’ambition présidentielle. Mais le parquet général, convaincu de sa culpabilité, a requis la confirmation du jugement d’instance. Pour le Ministère public, faire de la politique ne permet pas au prévenu d’insulter les institutions. Délibéré fixé le 12 décembre prochain. Pour Barth, jusqu’à la preuve du contraire, il soutient qu’il a critiqué sans discréditer une quelconque décision de justice.