Un « projet d’action violente contre le président de la République » a été contrecarré. Six interpellations ont eu lieu ce mardi 6 novembre au matin en Isère, en Ille-et-Vilaine et en Moselle. Selon BFMTV, l’opération a été menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les six personnes arrêtées sont liées à l’ultradroite, précise l’AFP, qui cite des sources proches de l’enquête.
« Mouvements extrémistes très actifs »
L’interpellation a été menée dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte à Paris pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». « Cette enquête vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente » contre Emmanuel Macron, précise l’une des sources proches de l’enquête.
Le projet « n’était pas forcément abouti », précise une source interrogée par « l’Express ». « Le but de l’interpellation était d’en vérifier le degré de préparation ».
Lundi, lors de l’installation du nouveau directeur de la DGSI Nicolas Lerner, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est dit « attentif » aux menaces venues notamment des « mouvements extrémistes de droite comme de gauche, très actifs sur notre territoire »