Le professeur en droit pénal, Ousseynou Samba, était l’invité de l’émission « Objection » sur la Sud FM. Des différents point soulevés, le procès en appel de Khalifa Sall marqué par le réquisitoire du procureur général, Lansana Diaby.
A suivre l’homme de droit, ce dernier a manqué de courage dans son intervention. A suivre Ousseynou Samba, il ne devait y avoir posture autre, que de demander la libération de Khalifa Sall.
« Lansana Diaby a manqué de courage, il n’a fait que des vœux pieux. Le procureur général représente le ministère public et celui-ci ne défend pas l’Etat mais les intérêts de la société », souligne-t-il.
Précisant sa pensée, M. Samba de révéler que « le parquet n’est pas l’avocat de l’Etat, le ministère public ne représente pas l’Etat, le procureur de la République, non plus. Lorsque le procureur général se rend compte que les droits d’une tiers personne ont été violés, il doit être le premier à les décrier parce que cette personne fait partie de la société ».
Dans son réquisitoire, pense le professeur de droit pénal, Lansana Diaby « aurait pu, comme ce que je reproche à la Cedeao d’ailleurs, requérir la libération de Khalifa Sall. Il ne l’a pas dit mais a demandé de tenir en compte ce que la cour a dit ».