A l’entame de son magistère, feu Abdou Aziz Al Amine alors Khalife général de la Tijania avait vertement asséné aux politiciens que le Sénégal risque de basculer dans la guerre civile si l’on n’y prend pas garde. Et à un jour du verdict du maire de Dakar Khalifa Sall, les sénégalais braquent encore leurs yeux sur le pouvoir de Macky, et sa volonté forcenée de faire passer le système de parrainage qui n’augure rien de bon.
Jour J moins 1 du verdict du procès du maire de Dakar, Khalifa Sall. A l’entame de son Califat, les paroles prononcées par feu Abdou Aziz Al Amine aux politiciens, lors de la présentation de condoléances suite au rappel à Dieu de Serigne Cheikh Al Makhtoum résonnent toujours dans l’esprit des sénégalais. En effet avec l’affaire Karim et l’arrestation du maire de Dakar Khalifa Sall, Al Amine avait bien martelé que le Sénégal risque à bien des égards de basculer dans la guerre civile si l’on y prend pas garde. Il a indiqué que si les politiciens n’accordent pas leurs violons, ils risquent de plonger notre pays dans une guerre civile sans précédent. Ces paroles du défunt guide de la Tijania constituent aujourd’hui une invite nationale aux politiciens pour qu’ils évitent de semer le chaos pour des broutilles strictement politiciennes. Et à 24 heures du verdict de l’édile de la capitale, une nouvelle donne s’est prestement invitée à cette date échue. En effet le syndicat des travailleurs de la Justice a enclenché son deuxième plan d’action en décrétant un mot d’ordre de grève de 48heures. Les greffiers chargés de retranscrire les dossiers risquent à bien des égards de faire faux-bond. De quoi nourrir des doutes sur la possibilité de rendre ce verdict, ce vendredi 30 mars.
(Source : Senegal7)