Au moment où les avocats de Khalifa Sall ont choisi d’internationaliser le dossier en annonçant une plainte contre l’Etat du Sénégal à la Cour de Justice de la CEDEAO et devant les Juridictions étrangères, les soutiens de l’édile de Dakar ne dorment pas sur leurs lauriers. Ils ont retenu la date du 28 octobre pour « la défense des libertés ». A les en croire, Khalifa Sall élu député, il n’est plus question qu’il reste en prison.
Pour mener cette manifestation, une opération de maillage est en train d’être menée « pour impliquer toutes les forces vives du Sénégal ».
Le mouvement comprenant « des sympathisants qui ne sont pas socialistes », il s’agit d’ « harmoniser toutes les idées » pour dérouler la manifestation. Mieux, « l’objectif visé, c’est d’impliquer tout le monde » autour de l’« activité ».
Il faut également dire que ces soutiens de Khalifa Sall ne tolèrent plus la tournure du dossier. Ces « choses (qui) font déborder le vase » puisqu’ « il est député du Peuple. Et, depuis que l’Assemblée nationale a été installée, il a une immunité parlementaire mais il reste toujours en prison… ». Ces proches du maire de Dakar pensent donc que l’heure est venue d’ « aller au-delà des politiques » et d’ « en faire une affaire de tous » contre les « restrictions des libertés », « la défense de la démocratie ».
Au cours de la rencontre avec les leaders de la plateforme « Alternative générationnelle », l’idée d’un rassemblement a été mise. Bamba Gueye Lindor et Cie sont formels : « Aujourd’hui, le problème fondamental, c’est que notre pays va mal. La méthode (de Macky) est à combattre. Et, il faut que cela cesse. On est prêt à sortir et à se battre… ».
Dans leur entendement, il s’agit de « donner un mois de délai à Macky Sall en faisant un rassemblement au départ. Montrer une force qui est là avant de l’étendre… ».
Ça promet.
(Source : PressAfrik)
Par BN