Le mouvement Y en a marre et plusieurs autres organisations (citoyennes, Raddho, Amnesty etc.) sont prêtes à aller jusqu’au bout pour dénoncer la manière dont les élections législatives du 30 juillet s’est déroulée. En conférence de presse, Thiat et Cie accompagnés par la société civile ne compte pas reculer d’un iota sur la plainte annoncée dans la presse contre l’Etat du Sénégal.
« Les citoyens sénégalais n’ayant pas pu disposer de leur carte d’identité biométrique avant les élections et ceux qui disposaient de récépissé et n’ont pu voter parce que n’ayant pas retrouvé leur nom sur le fichier électoral sont priés de se constituer partie civile pour la plainte citoyenne déposée à la cour de justice de la CEDEAO contre l’État du Sénégal » font savoir ces organisations ( Y’en a marre, Raddho, Amnesty et le forum du justiciable).
Fou Malade et Cie sont d’avis que pendant tout le processus des élections législatives du 30 juillet 2017, les citoyens sénégalais ont dénoncé la faillite de l’Etat du Sénégal dans sa mission de leur assurer le DROIT constitutionnel de vote, en leur garantissant l’obtention dans les délais de cartes d’identités biométriques…. près d’1 million de citoyens se sont vus privés du DROIT de vote, soit pour non émission de leur carte d’identité, soit pour omission de leurs noms sur les listes. Ceci, malgré toutes les interpellations faites à l’autorité pour la prise de mesures fortes.
Pour le mouvement “Y en a marre”, le doute n’est plus permis. Il y a eu une très “mauvaise” organisation, lors des élections législatives du 30 juillet dernier.
«Le décor est déjà campé. Nous allons bientôt investir les rues, les places publiques et les foyers comme en 2011, à la veille de l’élection présidentielle, pour inciter les citoyens épris de justice à signer la plainte contre l’Etat du Sénégal», a dit Thiat, membre du Mouvement “Y en a marre”. C’était lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi.
De même, ledit mouvement considère l’organisation du dernier scrutin législatif comme étant “le plus chaotique que le pays ait connu“. Et, il ne compte pas rester les mains croisées, sans rien faire. A en croire Thiat, «toutes les instances de décision internationales seront saisies».
D’ailleurs, il avertit : “nous ne voulons plus que ce qui s’est passé, se répète en 2019, lors du scrutin présidentiel“.
Sur ce, Thiat et Cie appellent tous les citoyens à en faire un combat personnel. «Il faut que les Sénégalais s’approprient ce combat et en fassent leur propre moyen de lutte afin que la plainte connaisse une réussite totale».
(Source : Senegal7)
Par BN