L’ONG Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) s’interroge sur le sort réservé aux dossiers scandales impliquant de hautes autorités dans de supposés détournements de deniers publics. Dans un communiqué, Adha exhorte le Parquet à faire preuve de diligence et de transparence dans le traitement des ces affaires… Nous vous proposons l’intégralité du communiqué parvenu à Le Parcellois
« Faisant suite au communiqué de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) en date du 06 juillet 2020 et l’activation du levier juridique dans l’affaire dite des insultes du député Moustapha CISSE LO où la Brigade de recherches (BR) de la gendarmerie nationale a été saisie par le Procureur de la République du Sénégal, Action pour les Droits Humains et l’Amitié note l’action introduite et encourage les autorités à aller jusqu’au bout de leur logique et à ne pas s’arrêter en si bon chemin.
En effet, ADHA demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire, de sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées prononcées. La loi devant s’appliquer dans toute sa rigueur et en toute impartialité.
ADHA lance ainsi un appel solennel à la justice afin qu’une enquête soit ouverte et que toutes les autorités impliquées dans les accusations de détournement de deniers publics soient convoquées et entendues conformément à la réglementation en vigueur.
Action pour les Droits Humains et l’Amitié invite donc le parquet à tirer au clair ces graves accusations de détournement de deniers publics qui ne sauraient être acceptés, surtout émanant de hautes personnalités ayant en charge la destinée de tout un peuple.
En effet, dans son message audio diffusé courant juillet 2020, M. CISSE LO a évoqué un détournement de deniers publics portant sur des sur-facturations concernant le TER, ainsi qu’une nébuleuse constatée sur des produits de semences agricoles.
Pour finir, ADHA s’interroge sur le sort réservé aux nombreux scandales qui ont vu le jour ces dernières années et impliquant de près ou de loin des autorités publiques. Il s’agit, entre autres, de l’affaire PRODAC, de celle de PETROTIM, mais aussi de l’affaire TAHIROU SARR pour ne citer que celles-ci. Pour toutes ces affaires, ADHA exige la transparence et la lumière sur tout ce qui concerne le commun des Sénégalais. »