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Libération de Guy Marius : Le « deal de l’Etat » révélé par Me Khoureychi Ba…

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Me Khoureychi Ba était l’invité de l’émission « Objection » sur Sud-Fm, ce dimanche. L’avocat de Guy Marius Sagna a fait des révélations sur le dossier introduit par Me Amadou Sall, « à l’insu » du principal concerné et de ses conseils pour obtenir sa liberté provisoire. Pour mémoire, Me Sall a été constitué par le front de résistance national (Fnr) pour défendre Guy.

Guy, un « fonds de commerce »

Me Khoureychi Ba, repris par seneweb, estime que « c’est grave que l’Etat utilise des avocats pour libérer un détenu gênant. Guy Marius, on l’a défini comme un fonds de commerce politique. D’aucuns ont mis son cas sur la balance pour rester au dialogue national. Le Fnr a désigné son avocat (Me Amadou Sall). Je dois dire pour restaurer la vérité, que l’avocat a pu aller voir Guy pour l’informer que le Fnr l’avait constitué pour le défendre. Guy a répondu avec beaucoup de gentillesse et l’a remercié. Mais l’avocat ne lui a pas dit qu’il allait initier une demande de liberté provisoire ».

Un dossier « incomplet »…

« Plus grave encore, fait-il noter, l’avocat ne nous a pas informés, nous, ses conseils. C’est par presse interposée qu’on a suivi les différentes actions. Le pire dans la démarche de Me Sall, entré par effraction dans le dossier et qui foule au pied les règles minimales de courtoisie et celles du droit, c’est que le dossier de libération n’est pas complet », renchérit l’avocat de Guy Marius Sagna.

L’ « avocat de l’Etat » pour libérer le détenu gênant…

Selon lui, l’activiste n’était même pas informé que le processus de sa libération était enclenché. « On ne l’a jamais appelé pour apposer son empreinte. En prison, les détenus ne signent pas, ils apposent leur empreinte. Même le dossier de libération n’est pas complet. Il n’a pas signé d’élection de domicile. Comme l’Etat voulait qu’il sorte, ils ont pris leur avocat« , regrette Me Ba qui rappelle qu’un autre avocat s’était singularisé par une proposition des plus « malhonnêtes » après le rejet de la première demande de liberté provisoire.

« Un avocat est venu me voir après le rejet de notre première demande de mise en liberté pour me dire : ‘voilà, j’ai vu quelqu’un. Maintenant c’est très simple, faites une autre demande et ajouter mon nom et il va sortir’. Je lui ai dit : ‘toi, sous le vernis de ta robe, il ne te reste que le carnet sanitaire’. Je l’ai envoyé paître », renchérit l’avocat.

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