Depuis quelque temps, l’on glose de plus en plus sur celui ou ceux qui vont succéder au Chef de l’Etat Macky Sall au cas où il ne serait pas partant en 2024 tel que le lui dicte la Constitution. Plusieurs noms sont avancés mais les plus plausibles sont : Amadou Bâ, chef de la diplomatie Sénégalaise, le ministre du Pétrole et des Energies , Mouhamadou Makhtar Cissé et le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Trois « mousquetaires » au profil requis qui pourraient bien faire l’affaire du Chef en cas de ce dernier désistement pour l’échéance de 2014.Ces trois personnalités ont des avantages mais aussi des faiblesses sur le plan politique. Amadou Bâ devenu ministre des affaires étrangères pourrait bien se tailler un réseau relationnel très dense sur l’international. Et ce rayonnement est tout aussi important. Mais sur le plan national, il a intérêt à forger sa base affective en prévision de l’adversité. S’agissant d’Abdoulaye Daouda Diallo, il serait crédité d’une vraie base politique au niveau de son fief natal. Mais le hic,c’est qu’il fait face au redoutable ministre de l’enseignement supérieur qui risque de l’empêcher de tourner en rond. Concernant Mouhamadou Makhtar Cissé, c’est un cadre de haut niveau qui a des atouts managériaux certains en dépit des reproches qu’on lui fait de Senelec dont il était DG. Mais il posséderait une véritable base politique à Dagana son fief natal. Seulement, tous ces prétendants ou comme tels ont intérêt à procéder à un maillage du territoire national. Pour l’heure, leurs noms sont de plus en plus notés au sein du camp apèriste mais comme le Chef n’a encore rien dit,c’est le silence-radio qui risque de prendre le dessus sur toutes ces projections. Surtout que en fait de 3e mandat, le silence s’est transformé en épée de Damoclès !
