Alors que l’on parle de plus en plus de Mansour Faye comme étant le probable dauphin du chef de l’Etat en raison du budget faramineux du ministère du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale qui a en charge le pilotage des projets phares du Plan Sénégal Emergent (PSE) dont il a la charge, Amadou Bâ le chef de la diplomatie Sénégalaise lui damerait le pion dans la convoitise du dauphinat.
«La qualité de nos relations est excellente. Je pense avoir le privilège d’être l’une des personnes les plus proches du président de la République. Il ne m’aurait pas mis ministre des Affaires Etrangères s’il n’avait pas confiance en moi. Le ministre des Affaires Étrangères est, par excellence, le ministre qui est toujours avec le Président », a-t-il témoigné dans l’émission Jury du dimanche d’Iradio rappelant que l’une des caractéristiques de haut fonctionnaire, «c’est d’être loyal en toutes circonstances».Et pour démontrer la complicité tacite qui le lie au Chef de l’exécutif, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances d’ajouter : «Vous ne m’auriez pas invité en tant que ministre des Affaires Etrangères s’il y avait un seul nuage entre le Président et moi. Ce n’est pas possible», a-t-il confessé. C’est dire qu’à quelques encablures de 2024,la bataille de succession et dauphinat au sein de l’establishment apèriste continue de faire rage..Et Amadou Bâ serait en très bonne posture puisque qu’il devient de plus en plus l’homme de consensus car deux « ennemis jurés du camp présidentiel à savoir Moustapha Cissé Lô et Farba Ngom le désigneraient comme un homme bien. Ce qui veut dire ce que cela veut dire politiquement parlant.
