Le patron du groupe CCBM avait sa version de l’accusation d’escroquerie brandie contre lui dans l’édition de mardi dernier du journal « L’AS ». Disant regretter qu’une accusation aussi grave ait été portée à son encontre, sans que les vérifications d’usage soit prises de la part de l’auteur de l’article, il a formellement démenti toute implication personnelle dans cette affaire qui ne le concernerait ni de près ni de loin. « C’est vrai qu’une telle plainte existe, mais elle concerne une société qui appartient à deux de mes frères et dans laquelle je n’ai ni actions ni la moindre responsabilité depuis 2015. Si l’auteur de l’article avait pris la précaution élémentaire en la matière de m’interroger, il pouvait s’éviter pareille démarche diffamatoire et qui n’honore pas les professionnels de la communication », a dénoncé l’homme d’affaire fort remonté contre le patron du quotidien L’AS.
Injures publiques…Propos diffamatoires
Au moment où ces lignes sont écrites, nos deux confrères, Amadou Ba, directeur de publication du journal L’As et la rédactrice en chef sont dans les locaux de la Division des investigations criminelles pour être entendus suite à une plainte de l’homme d’affaires Serigne Mboup, patron de CCbm. En effet, les journalistes s’en étaient pris dans une note de rédaction à Serigne Mboup. Lequel avait alors répondu : « Je crois derrière cette publication, qu’il y a une tentative de chantage et d’extorsion de fonds de quelqu’un qui n’a pas digéré mon refus de donner une suite favorable à ses propositions d’espaces publicitaires dans son quotidien. En tout état de cause, je me réserve, avec mes conseils, de donner une suite judiciaire à ce procédé indigne d’un journaliste. »