S’agissant des sommes dues aux enseignants, le rectorat s’est déchargé sur l’Etat, indiquant avoir rempli sa part du contrat. « Le Rectorat tient à préciser qu’il s’est convenablement acquitté, depuis le début de l’année, de ses engagements financiers vis-à-vis des partenaires sociaux, notamment ceux concernant le personnel d’enseignement et de recherche (heures complémentaires, Indemnités plein temps, vacations, prime des voyages d’études, fonds de solidarité).
Ibrahima Thioub dit avoir accordé la priorité à ces dépenses après avoir bouclé les 12 mois de salaires. Cependant, regrette le rectorat, le gouvernement n’a pas respecté ses engagements. Le recteur est donc toujours dans l’attente de « la contrepartie financière promise après la signature des accords entre le gouvernement et le Saes mais également entre le gouvernement et l’Intersyndicale des personnels administratifs techniques et de service ».
Se disant conscient des sacrifices consentis par les enseignants pour normaliser l’année académique 2018-2019, le rectorat a choisi de puiser dans les réserves destinées aux salaires pour trouver une solution à la crise.
À propos des orientations des bacheliers, Ibrahima Thioub et ses collaborateurs disent s’être strictement limités à ce qui est prévu par les textes. « Le Rectorat s’est limité à soumettre la requête de la tutelle aux instances pédagogiques des établissements, conformément aux dispositions législatives y relatives », se dédouane l’institution.
Sur l’institut de prévoyance socio-médical, le rectorat reconnait une période de flottement due à un changement de l’équipe dirigeante. « La nouvelle équipe de direction a entamé le processus de mise en place des organes de gouvernance au sein desquels siégeront les représentants des différentes organisations syndicales présentes à l’Ucad », promet le rectorat qui s’engage à poursuivre les efforts pour une prise en charge médicale correcte du personnel de l’Ucad.
