Interpellé sur sa grève de la faim en prison, Adama Gaye de dire que c’était juste une stratégie de communication pour alerter l’opinion publique, car sa religion ne le lui permet pas, cependant force est de reconnaître que ça avait bien marché. Celui qui épouse la philosophie de Nelson Mandela répète qu’on peut enfermer son corps mais jamais ses idées..Enfin libre, Adama Gaye veut s’emmurer dans un silence avant de se concerter avec sa famille, les dignitaires et autres acteurs qui ont agi pour que cette issue heureuse devienne une réalité, dira t-il. Le journaliste consultant veut seulement pour le moment savourer cette liberté qu’il aurait jamais dû perdre, car dira t-il, » mes écrits ne sont pas une cause pour arrêter quelqu’un et je suis triste car la constitution et l’histoire du Sénégal ne sont pas assez solides pour empêcher qu’un individu soit privé de sa liberté », clame t-il avant d’ajouter : « j’ai honte pour la mémoire institutionnelle de mon pays ».