Le débat sur le statut de chef de l’opposition fait rage ces derniers temps. Et le fauteuil devrait revenir à Idrissa Seck. C’est en tout cas ce que veut le pouvoir. Mais la question est de savoir si le président du Conseil départemental de Thiès acceptera le poste ? Lui qui risque de jouer sa crédibilité́ dans cette affaire.
Le statut du chef de l’opposition est consacré par la Constitution votée par referendum en mars 2016. Mais il reste à donner un contenu au poste. Toute la question est donc de savoir qui doit occuper ce poste. Si certains plaident pour le chef du parti d’opposition qui a plus le plus de députés, d’autres estiment que le poste doit revenir au candidat arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle. Cette option semble avoir les faveurs des tenants actuels du pouvoir. Leur argument : le Sénégal a opté pour un régime présidentiel et non parlementaire. Mieux, disent- ils, avec la suppression du poste de Premier ministre, il n’y a plus de raisons de parler d’opposition parlementaire. Ce qui fait dire à certains que le pouvoir manœuvre pour le patron du parti Rewmi. Mais Idrissa Seck acceptera-t-il le fauteuil de chef de l’opposition ?
Si le principal intéressé́ s’est gardé jusqu’ici de se prononcer sur la question, nombreux sont ceux qui pensent que les avantages et privilèges liés à ce statut sont difficiles à refuser. Il y a en effet cette fameuse caisse dont le député Mamadou Diallo a fait état.
Si le principal intéressé́ s’est gardé jusqu’ici de se prononcer sur la question, nombreux sont ceux qui pensent que les avantages et privilèges liés à ce statut sont difficiles à refuser. Il y a en effet cette fameuse caisse dont le député Mamadou Diallo a fait état.