De Liverpool, ville ouvrière du nord de l’Angleterre, on connaissait surtout les Beatles, quatre garçons dans le vent qui ont marqué à jamais la musique, considérés par certains comme les véritables rois de leur art. Sauf qu’aujourd’hui, Liverpool, comme tout le royaume, s’est découvert de nouveaux souverains, à savoir Mohamed Salah et Sadio Mané. Une entente qui serait au bord du gouffre.
Deux « Rois » au sein d’une royaume
Les deux footballeurs africains viennent de réaliser une saison à tous points époustouflante avec leur club du Liverpool FC, qu’ils ont grandement contribué à remporter la Ligue des champions, la plus prestigieuse compétition du Vieux Continent. Dans la ligue anglaise, les deux joueurs ont été désignés les meilleurs buteurs de la saison avec Aubameyang, marquant chacun 22 buts.
Ces statistiques aussi incroyables qu’inattendues, il s’agit de la deuxième saison entre Mohamed Salah et Salah à ce niveau-là, en plus leurs personnalités attachantes, ont suffi aux partisans de Liverpool pour qu’ils en fassent leurs joueurs fétiches. Et même un peu plus. Les deux frères Africains devenus « Mo » et « Mané » dans leurs bouches. Et ils ont créé en leur honneur de nombreux chants.
Plus que de simples louanges destinées à leurs joueurs favoris, ces chants sont aussi une déclaration d’amour envoyée à deux hommes pieux, qui se prosternent devant Dieu et pointent l’index vers le ciel après chaque but marqué. Dans leurs pays (Sénégal et Egypte) où l’islam est pratiqué, ils incarnent une vision fraternelle et rassurante du fait religieux, et pas uniquement chez les amateurs de ballon rond.
Leur simplicité lors de leurs apparitions publiques ont rapidement fait de Salah et Mané des figures majeure en Grande-Bretagne. Pourtant, comme le rappelait dernièrement The Guardian, les chants racistes ou xénophobes dans les stades ont tendance à se concentrer sur la religion. Et donc sur l’islam, qui cristallise nombre de crispations. Mais Mo Salah et Sadio Mané échappent à la règle.
Des « Dieux » dans leur pays…
Au delà du Royaume-Uni, Mohamed Salah et Sadio Mané jouissent d’une image positive en Europe, en Afrique. Impliqués socialement, les deux Reds dépensent des milliers d’euros afin de contribuer au développement de leurs pays. L’attaquant égyptien avait dépensé près de 600 000 dollars pour acheter des terres qui serviront à construire une usine de traitement des eaux usées dans son village natal, Nagrig. Quant à Sadio Mané, il a construit un lycée pour un chèque de 152.892.100 F CFA, dans son village natal, Bambali. Une légende se construit aussi avec des gestes comme ceux-là. Au delà de leurs origines africaines, beaucoup de points communs assemblent les deux joueurs. Que ça soit au niveau de leurs performances et en club et en équipe nationale, ou l’amour qu’ils portent envers leur peuple. Ou encore leur attachement envers la religion musulmane. De fortes liaisons qui risquent de se tourner mal.
Sadio sous l’influence de son peuple
Nul n’ignore que les stars du football africaines sont constamment suivies dans leur club. Tout match avec leur club devient attractif pour les amateurs du football. Surtout s’agissant des joueurs comme Mané ou Salah, dont les raisons de cet engouement populaire sont déjà évoquées. Au Sénégal, Salah est considéré comme un rival de Sadio Mané, en raison du Ballon d’Or africain, que l’enfant de Bambali n’a toujours pas remporté. Du coup, chaque match de Liverpool, les Sénégalais souhaitent voir leur fils briller, marquer autant de buts, plus que son « concurrent direct » Salah. Ce dernier, normalement, voudra avec l’appui de son peuple, briller avec Liverpool, et remporter d’autres titres individuels. Un état de fait qui semble émouvoir les Sénégalais depuis presque deux ans. Car, ces derniers estiment l’Égyptien est obnubilé par cette notion de rivalité entre lui et Mané, au motif de se la jouer trop personnel quand il s’agit de servir à Sadio Mané.
Ce qui n’a pas plu à beaucoup d’amateurs de football sénégalais, qui n’ont jamais cessé de manifester leur colère sur les réseaux sociaux. Pensant que Salah aurait détesté l’idée de voir son frère Africain, marquer, voire briller mieux que lui. A l’image de ce supporter qui brandit une pancarte où l’on peut lire : « Sadio ne passe plus la balle à Salah ». C’était lors de son passage à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, juste après la Coupe d’Afrique.
Des « Dieux » dans leur pays…
Au delà du Royaume-Uni, Mohamed Salah et Sadio Mané jouissent d’une image positive en Europe, en Afrique. Impliqués socialement, les deux Reds dépensent des milliers d’euros afin de contribuer au développement de leurs pays. L’attaquant égyptien avait dépensé près de 600 000 dollars pour acheter des terres qui serviront à construire une usine de traitement des eaux usées dans son village natal, Nagrig. Quant à Sadio Mané, il a construit un lycée pour un chèque de 152.892.100 F CFA, dans son village natal, Bambali. Une légende se construit aussi avec des gestes comme ceux-là. Au delà de leurs origines africaines, beaucoup de points communs assemblent les deux joueurs. Que ça soit au niveau de leurs performances et en club et en équipe nationale, ou l’amour qu’ils portent envers leur peuple. Ou encore leur attachement envers la religion musulmane. De fortes liaisons qui risquent de se tourner mal.
Sadio sous l’influence de son peuple
Nul n’ignore que les stars du football africaines sont constamment suivies dans leur club. Tout match avec leur club devient attractif pour les amateurs du football. Surtout s’agissant des joueurs comme Mané ou Salah, dont les raisons de cet engouement populaire sont déjà évoquées. Au Sénégal, Salah est considéré comme un rival de Sadio Mané, en raison du Ballon d’Or africain, que l’enfant de Bambali n’a toujours pas remporté. Du coup, chaque match de Liverpool, les Sénégalais souhaitent voir leur fils briller, marquer autant de buts, plus que son « concurrent direct » Salah. Ce dernier, normalement, voudra avec l’appui de son peuple, briller avec Liverpool, et remporter d’autres titres individuels. Un état de fait qui semble émouvoir les Sénégalais depuis presque deux ans. Car, ces derniers estiment l’Égyptien est obnubilé par cette notion de rivalité entre lui et Mané, au motif de se la jouer trop personnel quand il s’agit de servir à Sadio Mané.
Ce qui n’a pas plu à beaucoup d’amateurs de football sénégalais, qui n’ont jamais cessé de manifester leur colère sur les réseaux sociaux. Pensant que Salah aurait détesté l’idée de voir son frère Africain, marquer, voire briller mieux que lui. A l’image de ce supporter qui brandit une pancarte où l’on peut lire : « Sadio ne passe plus la balle à Salah ». C’était lors de son passage à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, juste après la Coupe d’Afrique.
Jusque-là, Sadio n’a jamais donné raison pour le moins visiblement, à ses inconditionnels compatriotes et supporter. Mais, ce samedi, l’ancien de Southampton aurait eu un écho des reproches souvent adressés à l’encontre de Salah, par les Sénégalais. Et aurait décidé de céder à la tentation et agir sous l’influence de son peuple. En réalité, le joueur du Sénégal a pété un câble suite à une action ou il réclamait la passe à son compère, Salah. N’ayant pas été servi, l’enfant de Bambali a manifesté publiquement sa colère au moment de sa sortie. Un comportement que le joueur n’a jamais eu sur le terrain. Et certains jugent pas professionnel ce geste, même s’il n’est un habitué des faits. Ce qui nous pousse à s’interroger sur le fait que le joueur serait-il négativement influencé par les Sénégalais? D’autant plus que cet acte de Mané pourrait avoir des retombées stériles sur la relation entre la deux hommes, qui était au beau-fixe. Espérons que non ! Si l’on reconsidère que les deux hommes sont des professionnels, et que le situation sera réglée en interne comme l’a indiqué le coach Klopp.