La cinquième session pré-rentrée s’est tenue ce mercredi 28 août, à Saly. Le Haut conseil du dialogue social dirigé par Mme Innocence Ntab Ndiaye, l’a initiée pour éviter que l’année scolaire connaisse une crise. Les syndicats d’enseignement, qui ont répondu à l’appel, ont demandé à l’Etat du Sénégal de tenir ses engagements, au risque de voir des perturbations.
Stabilité à double condition…
Pour l’année scolaire 2019-2020, les syndicats d’enseignement ont affirmé que la stabilité du système éducatif dépendra de l’application stricte des accords consignés dans le protocole signé le 30 avril 2018, mais également par la reprise des négociations avec les syndicats des inspectrices et inspecteurs, en grève depuis plusieurs mois.
Contenu du protocole d’accord…
Parmi leurs revendications, le Secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), représentant le G7, mentionne d’abord, la question des lenteurs administratives. « Il s’agit des actes d’intégration, d’avancement, de validation et de radiation ».
« Il y a aussi les prêts Dmc, l’engagement pris par le gouvernement dans le protocole d’accord et durant les séances de monitoring, cet engagement n’a pas été respecté. On n’a pas versé les deuxième et troisième tranches, alors que c’est un engagement ferme du gouvernement du Sénégal. » Il s’y rajoute « la question des parcelles non viabilisées, le paiement des rappels, les alignements, les mises en solde, le système de rémunération », a déclaré Abdoulaye Ndoye.
Hache de guerre à un mois et demi de la rentrée…
Très engagé à défendre leurs intérêts, les syndicats d’enseignement demandent au président de la République Macky Sall, d’agir vite, car il ne reste qu’un mois et demi avant la rentrée des classes, s’il veut une année scolaire apaisée et un enseignement de qualité.
« Si toutes ces conditions ne sont pas satisfaites, la hache de guerre sera déterrée. Nous sommes un syndicat, notre rôle, c’est de défendre nos intérêts », a fait savoir le porte-parole du G7.