Me Abdoulaye Wade ne veut pas rater le train de l’histoire. C’est ce qui justifie les renouvellements opérés à la direction du Parti démocratique Sénégalais (Pds). C’est, en substance, l’avis de Mamadou Albert Sy. Selon l’analyste politique, le Pds est entré dans un processus de rajeunissement. D’ailleurs, estime M. Sy, ce processus concerne toute la classe politique.
« Le cycle nouveau, c’est celle de la génération de Karim Wade. Et ce n’est pas seulement au niveau du Pds. Vous regardez aujourd’hui Ousmane Sonko qui arrive à se positionner en tant que leader, il est dans la même tranche d’âge que Karim. Sonko, c’est grâce aux jeunes qu’il était parvenu à faire son score (3ème avec 15,67 % des suffrages) de la dernière présidentielle. Quand les jeunes font le tiers ou plus, ça veut dire que l’électorat aussi est en train de se rajeunir », constate Mamadou Sy Albert.En ouvrant le Secrétariat national aux jeunes du Pds, favorables à son fils, Me Wade met du sang neuf à la direction de son parti. Dès lors, la question qui se pose est de savoir, si le Pds va réussir ce processus de rajeunissement qui devrait lui permettre d’aborder les prochaines échéances électorales avec succès ? M. Sy reste sceptique sur la question.
« Pour se repositionner et réussir cette perspective, il faut être capable en termes d’organisation. C’est là, la faiblesse du Pds », souligne Albert Sy. Qui constate aussi : « Le Pds a des difficultés organisationnelles. Si vous perdez des cadres, des militants, si vous ne participez pas à des élections, vous êtes dans un processus de régression. Vous n’avancez pas sur le plan organisationnel. Un parti doit pouvoir se rajeunir et s’élargir avec de nouveaux militants, et être dans une tendance de remonter. Mais quand on est sur une pente, c’est difficile. Dans tous les cas, c’est un tournant décisif chez les Libéraux ».
« Pour se repositionner et réussir cette perspective, il faut être capable en termes d’organisation. C’est là, la faiblesse du Pds », souligne Albert Sy. Qui constate aussi : « Le Pds a des difficultés organisationnelles. Si vous perdez des cadres, des militants, si vous ne participez pas à des élections, vous êtes dans un processus de régression. Vous n’avancez pas sur le plan organisationnel. Un parti doit pouvoir se rajeunir et s’élargir avec de nouveaux militants, et être dans une tendance de remonter. Mais quand on est sur une pente, c’est difficile. Dans tous les cas, c’est un tournant décisif chez les Libéraux ».