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Gestion du pouvoir : La leçon de Senghor à ses successeurs

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Premier Président de la République du Sénégal indépendant, Léopold Sedar Senghor était un véritable homme d’Etat. Tous ceux qui ont eu la chance d’assister à son Magistère n’ont pas dit le contraire. «La famille est un ennemi en politique, il faut l’en éloigner le plus loin possible», avait-il conseillé. 

 La leçon de Senghor aux hommes politiques.«La famille est un ennemi en politique, il faut l’en éloigner le plus loin possible». C’est cette leçon de Léopold Sédar Senghor que Moustapha Niasse avait servi aux étudiants de l’Institut d’Etudes Politiques Léopold Sédar, à l’occasion de sa Conférence inaugurale de lancement, à l’Ucad.Répondant à une question, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a, en introduisant la Conférence inaugurale, à l’occasion du Lancement de l’Institut d’Etudes Politiques Léopold Sédar Senghor, n’a pas manqué de revenir sur cet ancien du premier président de la République du Sénégal : «la famille est un ennemi en politique, il faut l’en éloigner le plus loin possible». Moustapha Niasse a traité du sujet : «L’Ethique dans la gouvernance institutionnelle : l’exemple du Parrain, Léopold Sédar Senghor». Le conférencier avait aussi donné quelques anecdotes pour parler des rapports que LSS entretenait avec l’argent. «Léopold Sédar Senghor ne faisait pas la différence entre un billet de 5000 et 10 000 F Cfa », dit-il. Avant de parler du cadeau de 500 millions que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite de l’époque lui avait offert« aussitôt Senghor a retourné le chèque à l’ordre de la fondation LSS».

Diouf avait son Maquette, Wade son Karim, Macky a son Aliou

Quant au Président Diouf, il avait nommé son frère, ministre de la république Maguette Diouf avançant qu’il avait le profil du poste et était compétent. Un autre frère du Président Diouf, “courtois” et “compétent”, a été nommé Consul à Paris puis Ambassadeur en Guinée Conakry.En dépit d’avoir tenté d’en faire le maire de Dakar, puis le président du Sénat, le président Wade, était opaque sur la volonté qu’on lui prête de vouloir se faire succéder par son fils, Karim. Le fils du président n’est aimé et estimé que par son père, qui ne peut se retenir de citer son nom partout, au Sénégal comme à l’extérieur. Il le sublime, car le croyant le seul Sénégalais « intelligent », l’unique ministre capable de gérer quatre départements à la fois. Karim est le seul capable de faire entrer l’argent au Sénégal, crie son père Wade partout. Il était devenu si hystérique qu’il ne voulait pas entendre parler des frasques de son fils. Dans le cadre des chantiers de l’Anoci, qu’il lui avait confiés, comme pour lui faire un clin d’œil, il lui avait dit :« Je dirai à ta mère que tu as bien travaillé », avant même que celui-ci ne démarre les travaux, comme oublieux du temps. De ce fait, Karim Wade profitera des 476 milliards de l’Anoci : il se tapera un bureau à 750 millions, une lampe à dix millions, construira un kilomètre de route à 7 milliards, un tunnel à 10 milliards de francs Cfa, etc. Mais il suffit d’évoquer ses scandales pour voir son père piquer une crise de rage.En tout cas, en atteste la marche de l’opposition et de la société civile, ce vendredi pour une bonne gestion de nos ressources naturelles, les Sénégalais risquent de revivre cela sous Macky Sall. et ça sera vraiment dommage.

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