Les partisans de l’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, n’ont pas pris part à la rencontre sur le dialogue nationale tenue la semaine dernière. « Nous n’avons pas pu prendre part à cette première rencontre parce que nous n’avons pas reçu de carton d’invitation et nous estimons qu’il y a des préalables qui doivent être traités avant d’aller à ces concertations », a soutenu Babacar Thioye Ba, membre de « Taxawu Sénégal ak Khalifa Sall ». M. Ba et ses camarades ne parlent pas de conditions mais de préalables ». C’est pourquoi, ils pensent que le chef de l’Etat doit « montrer davantage de bonne volonté et de sincérité pour nous permettre de croire que cet énième appel va dans le sens de restaurer un dialogue inclusif, ouvert et portant sur toutes les questions qui intéressent les Sénégalais ». En tant qu’institution, la mairie de Dakar a pris part au dialogue, mais Babacar Thioye Ba astique que « c’est une question qui intéresse l’institution ». En tant que membres de « Taxawu Sénégal ak Khalifa Sall », M. Ba, et ses camarades estiment ne pas pouvoir participer à un dialogue alors que leur leader se trouve en détention « arbitraire et contraire à ses droits ». De son point de vue, il n’est pas pertinent de segmenter le dialogue politique, d’une part, et, d’autre part, en une concertation sur d’autres questions. Pour M. Ba, toutes les questions d’intérêts national sont liées et interdépendantes, et doivent par conséquent être traitées avec tous les acteurs et tous les segments de la vie nationale. M. Ba se dit surpris que l’avant-projet des termes de référence propose de traiter uniquement des questions électorales. D’après lui, le financement des partis politiques, le cumul des mandats, le mode de scrutin des mandats, le mode de scrutin pour les élections législatives et locales, etc., qui « remettent en cause la démocratie au Sénégal », doivent être traités.