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International : Le Mali s’avère incapable de juger les djihadistes

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TESSIT, MALI - JANUARY 31, 2013: MNLA (National Movement for the Liberation of Azawad) commander Akli-Ikman Ag Souleyman, 47, is in charge of around 400 MNLA fighters around Tessit, in the Gao region, south-eastern Mali. They have heard that the Malian army is advancing in their direction, and are training in case they have to fight them. Another threat comes from a new MUJAO camp (an Islamist group, the Movement for Unity and Jihad in West Africa) with at least 70 vehicles has been set up just a few miles away from this location. The MNLA are an armed Tuareg political movement who are seeking independence or autonomy in northern Mali, in the region they called Azawad, where they would like to create a Tuareg nation. They are Muslims, and have been accused of links to Islamist groups, however they deny this, and have been involved in removing such groups from towns in northern Mali such as Kidal in the recent conflict. (Photo by Veronique de Viguerie/Getty Images Reportage)

Selon plusieurs sources, l’ancien « commissaire » islamique lors de l’occupation de Gao en 2012 a été discrètement libéré le 17 février dernier. Plus largement, l’écrasante majorité des djihadistes, pourtant accusés de nombreux crimes, n’a été ni jugée ni condamnée.

Le 18 août 2017, Aliou Mahamane Touré était condamné à une peine de dix ans de réclusion par la cour d’assises de Bamako à l’issue d’un procès express. Reconnu coupable d’atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale d’armes, association de malfaiteurs et coups et blessures aggravées, cet ancien commerçant qui avait été arrêté en décembre 2013 était surtout connu pour avoir officié en tant que commissaire de la police islamique lors de l’occupation de sa ville, Gao, par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) en 2012.

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