Après l’élection présidentielle du 26 février dernier à la base des quiproquos qui ont exclu Khalifa Sall et Cie du parti socialiste et/ou de la mouvance présidentielle, revoilà Ousmane Tanor Dieng qui, après avoir bien bouloté par Macky Sall, consent faire revenir l’ancien maire de Dakar à la maison familiale. Cet appel a été lancé samedi dernier lors de leur réunion de Bureau politique à leur permanence.
Khalifa Sall et Cie avaient été renvoyés du parti socialiste pour avoir indiqué que la parti socialiste avait l’obligation de participer aux élections législatives dernières et la à la présidentielle du 26 février 2019.Cette posture qui n’a jamais enchanté le secrétaire général du pari socialiste, Ousmane Tanor Dieng mais aussi Macky et son pouvoir, a eu comme conséquences l’agitation de la caisse d’avance de la municipalité de Dakar. Une caisse d’avance qui aura fini de mener Khalifa Sall en prison pour taire ses ambitions présidentialistes. Aujourd’hui que la présidentielle est passée avec la victoire au premier tour du candidat sortant, Ousmane Tanor Dieng consent faire revenir l’ancien maire de Dakar et Cie à la maison-mère. Déterminés à faire revenir tous les dissidents « Notre appel va dans le sens de dire à tous ceux qui ont eu un compagnonnage dans le passé, tous ceux qui ont cru à l’idéal socialiste (…) ou de ceux qui restent socialistes chez eux, qui ne sont pas actifs dans les instances de base (…), nous leur tendons la main en leur disant :Ayez confiance en vous, aux valeurs et qualités que vous nous connaissez, Nous leur adressons un message de bienvenue. Nous leur disons que cette maison est la vôtre », déclare Abdoulaye Wilane, samedi dernier à l’issue de leur réunion politique élargie aux secrétaires généraux de coordination. Dire qu’après avoir satisfait Macky et son pouvoir et réglé des comptes avec Khalifa Sall et Cie, Tanor tend la main à l’ancien maire de Dakar. Ce qui signifie en clair qu’il fallait bien « sacrifier Khalifa Sall », faire décrocher un second mandat à son allié et appeler à la réconciliation. L’idéal pitoyable d’un parti socialiste légué par Senghor !