Le candidat Ousmane Sonko, a répondu favorable à l’appel de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance. Il est venu prendre part à l’audition des femmes, notamment sur son programme et en ce qui concerne la paix quand il sera élu. Sonko est le dernier président a être auditionné après le candidat El Hadj Sall, Madiké Niang, Idrissa Seck et en fin c’est lui qui a clôturé avec le boycottage du président sortant qui n’avait pas pris part à cette science d’audition. Ousmane Sonko a assuré les femmes de son engagement ferme a embellir la paix. Il se dit être engagé à aller chercher les combattants pour les intégrer dans la vie courante des citadins.
«Tous mes encouragements aux femmes de la Casamance, qui sont mères, travailleuses et parfois combattantes. Votre préoccupation pour la paix en Casamance est une préoccupation que nous partageons avec vous. Sur notre programme une fois élu, je m’engage à ne ménager aucun efforts pour la paix définitive en Casamance».
Il dira : «cette question de la paix en Casamance est une de notre préoccupation. Et là je suis en face de mes mamans, mes sœurs et cousines d’où je me demande même si j’ai quelque chose à vous dire. Parce que je suis affecté de cette crise au même titre que tous les Sénégalais. Cette crise a perduré donc chacun de prêt où de loin a été impacté. Nous avons tous vécu les même situations, nous avons tous battus, nous avons tous sentis dans nos cœurs et nous avons tous un moment perdu un de nos proches, des victimes directes ou indirectes».
«Je ne parlerai pas en tant que casamançais, mais je parlerai en tant que candidat qui aspire à diriger le Sénégal. Ne m’écoutez pas en tant que casamançais, car, je parle en tant que Sénégalais, car le Sénégal est un pays indivisible. Pour la crise Casamançaise, je crois qu’il faut que les gens retiennent que c’est une crise sénégalaise, parce qu’elle n’est pas interne à la Casamance. On aurait appelé crise Casamançaise, si elle est destinée uniquement à la Casamance, et que se soit seulement que les fils de la Casamance qui sont victimes. Tous ceux qui sont tombés dans cette crise, ne sont pas tout simplement des Casamançais, donc c’est une crise nationale et voir sous régionale. On sait que beaucoup d’autres Sénégalais d’autres horizons ont perdu la vie dans cette crise. C’est le Sénégal en tant qu’entité qui a perdue. C’est pourquoi, nous vous assurons que dès que nous serons élus, nous ferons de telle sorte que la paix définitive soit installée dans le Sénégal. Je ne suis pas dans une idée d’autonomisation. Je veux un Sénégal uni et fort, par ce qu’on ne peut pas se développer dans la division. Si jamais la Casamance demande son autonomie, demain c’est Kedougou ou Fatick en ferons de même. Toutes ces régions ont le même regarde de manque de considération, alors c’est pourquoi dans mon programme je veux aspirer en six pôle pour faire développer rapidement la Casamance et de créer des emplois dans ces régions restructurées en pôles» a indiqué Ousmane Sonko candidat a la présidentielle.
Avant d’ajouter : «pour mieux résoudre ce conflit, il faut faire un aperçu sur les causes dont la première est culturelle, le second aspect est d’ordre administratif. Auparavant, les administrateurs qui débarquaient en Casamance souvent ignorer certaines réalités culturelles de la région et se sont comportés comme le colon le faisait avant dans le commandement, ce que les populations n’ont pas digéré. Le troisième aspect est engendré par le manquement notoire constaté dans cette partie du pays. Alors qu’un autre nom de la paix, c’est le développement ou encore un autre nom de développement c’est la paix. L’un et l’autre est primordial et ils vont de pair. Quand je serai élu, je ne vais pas négocier avec les combattants, mais je vais aller les chercher et les amener ici en ville. Ils n’ont pas leur place là bas, c’est ici leurs places. Si je dis que je ne vais pas négocier avec eux parce que je suis leur fils. On ne négocie pas avec son père et frère, c’est pourquoi j’irai les amener et les intégrer dans la société parce qu’ils font partie de nous».
