Issa Sall le candidat du parti de l’unité et du rassemblement (Pur) n’a pas cherché de midi à 14 h. Selon lui, les incidents survenus entre les militants de son parti et ceux de Benno Bokk Yaakaar(Bby), ayant occasionné la mort de trois personnes relèvent de la responsabilité du candidat sortant, Macky Sall, son ministre de l’intérieur et le commissaire de police de Tamba.
Face à la presse hier à son siège juxtaposant l’université du Sahel dont il préside aux destinées, le candidat sortant, Issa Sall est formel dans son propos. Selon lui, ce sabotage a démarré le dimanche 03 février 2019. « La responsabilité du ministre de l’intérieur est engagée. Au-delà de lui, c’est celle du président de la République qui est engagée. N’eut été la bravoure de nos agents de sécurité, nous serions tous morts. Nous n’avons aucune protection. Nous avons senti, dans cette affaire, une complicité du commissaire de police de Tamba », accuse Issa Sall sur les affrontements dans la capitale orientale. Issa Sall explique que depuis l’étape de Kolda, il a été empêché avec son cortège de faire l’itinéraire qui, pourtant, avait été notifié au préfet de cette ville. « Ils ont arrêté net notre cortège sous prétexte que celui du candidat sortant devait passer. Ils l’ont arrêté pendant une heure de temps », déplore-t-il. Alors que, dit-il, il avait déjà, le 03 février dernier envoyé une correspondance au ministre de l’intérieur pour lui signifier son itinéraire dans l’ensemble du pays ». « Sa volonté devrait être la mise en disposition de la puissance de l’Etat au service de la protection de nos concitoyens. Au contraire, il l’a mise au profit d’un seul candidat », accuse-t-il.