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Thierno Alassane Sall sur son ajournement : « Nous sommes une République bananière »

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Face à la presse, devant le Conseil constitutionnel, tard dans la nuit, Thierno Alassane Sall déclare: « Après des études minutieuses, nous avons pu voir que ces cas de rejets pouvaient s’analyser de manière différente de celle dont le Conseil constitutionnel l’a analysé ». Tout en précisant n’avoir reçu « aucune explication rationnelle » à propos de ces rejets.

D’après  Thierno Alassane Sall, son mandataire est venu à 17h 30, mais il était dans l’impossibilité de voir les personnes requises. Mamour Sène était admis dans la salle d’attente jusqu’à ce que, voyant la greffière en train de rentrer, il l’a interpellé. Mais on lui a notifié verbalement l’impossibilité de déposer aujourd’hui et lui a ordonné d’attendre jusqu’à lundi.
« Nous avons saisi plusieurs huissiers pour constater cet état de fait, ils ont décliné. C’est à la dernière minute qu’un huissier est venu faire le constat d’usage », raconte le leader de République des Valeurs. Qui martèle : « Cette situation est très grave. Elle ressemble à une farce. Nous entendons souvent le Président dire que nous sommes dans une démocratie. Mais, à l’épreuve des faits, nous sommes une République banannière », fait-il constater.
Revenant sur le parrainage, il soutient qu’il ne peut pas être rejeté parce qu’une lettre seulement manque ou est mal écrite. « Nous avons fait une note scientifique réalisée par des mathématiciens pour montrer que si on a 46 caractères qu’on choisit sur les 26 lettres de l’alphabet, la probabilité de trouver le nom de la personne, son numéro d’électeur et sa commune, est quasiment nulle », détaille Thierno Alassane Sall informant ne plus avoir confiance aux  » 7 Sages ».
« Ils nous ont convoqués lundi mais nous savons qu’ils peuvent publier leur liste le lundi même. On ne se fait aucune illusion. C’est une élection de mascarade, il faut s’attendre à tout », alerte le candidat de RV2019.
Très en verve, il appelle les Sénégalais à faire face en rappelant que « la démocratie, ce n’est pas l’affaire de qui que ce soit, c’est un combat de tous les Sénégalais, c’est l’affaire de tout le monde ».
Commentant par ailleurs le déroulement du procès de Khalifa Sall, l’ancien ministre de l’énergie soutient que « cela n’honore pas notre pays ».

 

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