La vérification des parrainages bat son plein. Sur les 27 listes, 8 ont pour le moment franchi le cap du parrainage. Karim et Khalifa ont pour l’heure obtenu leur ticket .Reste à savoir ce qui adviendra de leur sort étant entendu qu’ils ont toujours maille à partir avec Dame Justice. Mais pour un bon nombre de Sénégalais, ce n’est qu’un subterfuge dûment entretenu par le régime de Macky qui les fait franchir le cap des parrainages pour ensuite les attendre au tournent de leurs déboires judicaires.
Après la validation des parrainages de Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Malick Gackou, Issa Sall, Madické Niang ; c’est au tour de Karim Meissa Wade et Khalifa Sall de passer le passage obligé. Tant il est vrai que les recalés tels que Boubacar Camara, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mansour Sy Djamil, Pape Diop, Bougane Dany Guèye, ont tous du mal à avaler la couleuvre de leur défaite. Mais il reste serein pour le moment et travaillent à combler leur gap d’ici au 12 janvier date butoir pour la proclamation définitive de la liste des candidats choisis pour se lancer à la course présidentielle. Toutefois pour les deux K de conscience qui ont presque retenu l’attention des sénégalais et des médias durant presque la moitié du magistère de Macky Sall, des zones d’ombre persistent toujours. Karim est sommé de payer plus d’une centaine de milliards qu’il doit au trésor public, relativement à sa condamnation par Dame Justice. Egalement, Khalifa Sall qui est toujours en prison doit payer lui aussi plus d’un milliard de FCFA tributaire de sa condamnation par la Justice Sénégalaise. Ces deux K de conscience à l’origine de tous les remous politiques qui ont agité notre landerneau politique national, se donnent certes bonne conscience en ce qui concerne leur réussite au parrainage. Mais pour la plupart des Sénégalais, ce n’est qu’un subterfuge dûment entretenu par le pouvoir de Macky qui semble les attendre au coin du bois pour invalider leurs candidatures. Etant entendu que c’est le frère du Président de la République qui préside aux destinées de la Caisse des dépôts et consignation passage obligé de tous les candidats.Et que ce dernier pourrait probablement remettre en cause leurs candidatures. De toute évidence, si Karim et Khalifa passent ce premier cap, il n’en sera certainement pas le cas pour leur participation effective à la prochaine présidentielle pour bon nombre de Sénégalais. Et le Conseil constitutionnel a donné le ton en précisant que le cap des parrainages ne signifie nullement que les candidatures seront aptes à concourir.
