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Audio – Présidentielle 2019 : Karim Wade appelle à un vaste rassemblement

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Karim Wade cherche à agrandir sa coalition en perspective de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Ce vendredi, à travers un communiqué reçu par le Parcellois, le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade a lancé un appel dans ce sens. « L’élection présidentielle du 24 février 2019 sera pour le Sénégal un rendez-vous décisif. L’avenir de notre démocratie, de notre économie, de notre société, en sera l’enjeu. Il ne s’agira pas seulement de mettre fin a? sept années de gouvernance clanique de Macky Sall, d’atteintes aux libertés, de politisation de la justice, de dégradation de l’économie, de délabrement des services publics, d’appauvrissement de la population. Nos objectifs tiendront en quelques mots simples : rassembler, protéger, développer », a-t-il expliqué. Pour réaliser cette ambition, dit Karim, « je lance un appel fervent a? toutes celles et a? tous ceux qui veulent rendre la fierté et l’espoir aux sénégalais, qui croient au succès par l’effort, le travail et le mérite, qui vivent la passion de notre pays. Je les invite a? se réunir avec les hommes et les femmes qui disent non a? l’égoïsme et a? l’inertie, et qui ont décidé de se mobiliser au service de notre pays. Je les invite a? participer tous ensemble a? la tâche magnifique que sera le redressement du Sénégal. Je les invite a? se rassembler dans la grande « Coalition Karim président 2019″ ».

« Je veux un État qui rassemble »
Non sans déclarer : « Conduire la « Coalition Karim président 2019″ est pour moi un immense honneur. Au vu de l’actuel contexte politique sans précédent dans l’histoire récente de notre pays, je mesure toute la responsabilité qui pèse sur mes épaules et je compte l’assumer jusqu’au bout, à vos côtés ». Selon lui, peu importe les différences d’approche sur certaines questions dès lors qu’ils partagent tous le même attachement aux valeurs de liberté qui sont le socle de notre société et qu’ils ont tous la volonté de reprendre en main le destin de notre pays dans le seul intérêt de nos compatriotes, dans une Afrique qui se réhabilite. « Il s’agit de rassembler au-delà des forces politiques dont l’action a permis l’alternance de l’an 2000 et un exercice du pouvoir marqué de nombreuses réalisations saluées par les sénégalais, mais aussi des insuffisances qu’il s’agit de corriger. Il s’agit de rassembler tous ceux et toutes celles qui sont décidés à agir ensemble pour réaliser, dès février 2019, la troisième alternance voulue par les sénégalais, tous ceux et celles qui n’acceptent pas que le Sénégal soit a? nouveau confisque? pour cinq ans par des dirigeants incompétents, malhonnêtes, qui violent les libertés et les principes démocratiques », a exposé Karim Wade.

« Mon appel intervient dans un contexte où le chef de l’État sortant veut choisir lui-même ses adversaires »
Avant de poursuivre : « Je veux un État qui rassemble. La situation désastreuse de notre pays exige un vaste rassemblement de toutes les forces politiques et sociales qui adhèrent au combat pour l’élimination de la mauvaise gouvernance et de la pauvreté, la restauration de la démocratie, le respect de l’équilibre des institutions notamment le respect de l’indépendance des magistrats.  Au combat pour la réduction des inégalités et la suppression des injustices ! Au combat pour recouvrer la grandeur du Sénégal perdue depuis sept longues années ! ».

L’ancien ministre d’État a soutenu que son appel « intervient dans un contexte où le chef de l’État sortant veut choisir lui-même ses adversaires parce qu’il n’a pas le courage d’affronter au grand jour les critiques et les remises en cause. Il s’adresse aux militants et aux sympathisants des partis politiques constitués légalement, à tous les citoyens auxquels on veut interdire de contribuer a? l’expression de la volonté nationale ».  Karim Wade d’indiquer également que son appel s’adresse aussi a? toutes les forces vives de notre pays, au-delà de tout clivage politique, social ou confessionnel ». « Ceux qui sont les vecteurs naturels de la vie économique sont impatients de redonner un grand élan a? notre agriculture, à notre industrie, à notre commerce et nos services, aujourd’hui en forte baisse. Les syndicats, les organisations professionnelles, les associations, toute la société civile ont un rôle énorme a? jouer dans la construction du Sénégal d’aujourd’hui et de demain. Chacun, homme ou femme, ancien ou jeune, a vocation a? œuvrer, librement, en fonction de ses aptitudes, selon ses convictions, pour le redressement de notre pays », a-t-il continué.

« Macky Sall distribue arbitrairement les faveurs a? ses protégés »
Plus loin, le fils d’Abdoulaye Wade veut un Sénégal où « l’État protège ». « Depuis sept ans, la protection sociale s’est affaiblie, les inégalités se sont creusées. Le nombre des laissés-pour-compte s’est massivement accru, dans nos villes mais aussi dans nos campagnes. L’insécurité frappe partout, dans les villes comme dans les campagnes, malgré le dévouement et le courage de notre police et de notre gendarmerie. Les frontières ne garantissent plus la sécurité du pays. Chaque Sénégalais a le droit d’exiger de l’État qu’il assure sa protection dans tous les moments de sa vie », affirme Karim Wade. Qui ajoute : « Je veux un Sénégal qui se développe. Les statistiques de croissance brandies de façon tonitruante par le pouvoir ne correspondent pas a? la réalité économique et sociale. Chacun peut constater les effets douloureux du chômage, même pour les titulaires d’un diplôme. Les paysans souffrent de l’absence de financements des campagnes agricoles qui aggrave une situation déjà précaire, des conditions sévères auxquelles ils sont confrontés. Les artisans sont constamment pénalisés et abandonnés. Trop d’entreprises sont en déclin ». Il accuse l’État de ne pas soutenir les efforts de ceux qui créent, qui innovent, qui investissent. « Macky Sall distribue arbitrairement les faveurs a? ses protégés, l’argent public est gaspille?, les équipements publics, la santé et l’éducation sont a? la traîne. Nous devons regrouper nos énergies pour construire notre avenir commun », a déclaré Karim Wade.

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