Dure d’être un opposant au Sénégal. Barthélémy Dias et Ousmane Sonko qui ont initié une nouvelle forme de marche à travers les artères de la capitale Sénégalais sont partout traqués par le régime de Macky. Après Sandaga où ils ont essuyé des gaz lacrymogènes, le Coud les a opposé une fin de non-recevoir. Popularité et présidentielle obligent.
Barthélémy Dias le maire de Mermoz-Sacré-Cœur et Ousmane Sonko le leader de Pastef les Patriotes ne savent plus à quel saint vouer leur sort d’opposants traqués de tous parts par le pouvoir de Macky. Surveillés comme du lait sur le feu, partout où ils passent, soit on leur balance des lacrymogènes, soit on leur somme de lever le camp. Raison de cette furie du régime à leur encontre, leur popularité grandissante et leur engagement sans faille à communier avec leurs nombreux fans qui n’ont de cesse de les aduler partout où ils passent. Naguère à Sandaga où leur caravane passait avant-hier le 19 décembre, ce sont des grenades lacrymogènes qui les ont dispersés sans raison. Hier encore voulant se rendre au centre des œuvres universitaires de Dakar, la direction du Coud s’est précipité à leur opposer une fin de non-recevoir. Décidemment, ces deux mastodontes du landerneau politique national ne savent plus à quel saint vouer leur sort d’opposant traqués de tous parts par le régime de Macky. Et ce, dans un Etat de droit ou supposé comme tel.
