La distribution et le retrait des cartes d’électeur se font presque au compte-gouttes au niveau de la commission ouverte à la Préfecture du Département de Saint-Louis.
Au total, ce sont 4.464 cartes de la refonte de 2017 et 2.009 cartes de la révision 2018 qui sont en souffrance au niveau des deux commissions du département, à savoir la Préfecture de Saint-Louis et l’arrondissement de Rao.
A moins de 3 mois de la prochaine présidentielle, 6473 cartes d’électeurs sont laissé en rade à la préfecture de Saint-Louis. Selon les responsables du bureau électoral, ce sont plus de 200 cartes qui sont retirées chaque semaine concernant les cartes de la révision 2018 et moins de 100 cartes pour ce qui est de celles de la refonte de 2017.
Ces stocks de cartes biométriques de la Cedeao sont repartis entre les deux commissions électorales. Au niveau de la Commune de Saint-Louis, il y a un stock de 3.643 cartes de la refonte de 2017 et 1.412 cartes de la révision 2018. Au niveau de la commission de l’arrondissement de Rao en revanche, le stock de cartes restant s’élève à 821 cartes de la refonte de 2017 et 597 cartes de la révision 2018.
Des cartes qui attendent toujours leurs propriétaires au niveau de ces deux commissions électorales. Il faut toutefois signaler que de nouvelles cartes arrivent presque tous les 15 jours au niveau de ces commissions.
Et les responsables de ces commissions de rassurer quant à la poursuite des opérations de distribution et de retrait des cartes d’électeur jusqu’à la veille de l’élection présidentielle de 2019.
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.”
Cette citation d’Albert Einstein doit être un postulat de base dans une méditation de l’opposition sur nos comportements face à l’arbitraire.
Dans cette affaire, il ne peut y avoir de gagnants au sein de l’opposition. Le pouvoir avait besoin de la première place, il l’a pris d’une manière illégale pour des desseins inavoués. Demain, il voudra autre chose, il le prendra de force, à moins que l’on ne lui mette une barrière haute qui arrêtera sa logique destructrice, martèle Thierno Bocoum.