Comme une montagne russe à franchir, Karim Meissa Wade fait toujours face à une impasse politique dont il peine à se remettre depuis son exile au Qatar. Après avoir obtenu sa carte d’identité biométrique et versé sa caution, le fils de Wade s’est vu notifier son non-inscription sur les listes électorales. Ce qui signifie en clair qu’il ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle. Du coup, la question est de se demander si une troisième option ne serait pas plausible pour le fils de Wade ?
L’adage selon lequel, il n’y a jamais deux sans trois peut –il s’appliquer à Karim Wade ? En tous les cas, depuis qu’il s’est exilé au Qatar, Karim Meissa Wade constitue un véritable mystère pour les libéraux mais aussi les Sénégalais qui assistent stupéfaits à l’impasse politique dont il serait victime. Aujourd’hui à la croisée des chemins, le fils de Wade continue d’espérer faire partie des starting-blocks après avoir franchi le cap de la caution présidentielle et de son identité biométrique. Seulement, dans ce « feu de paille » que lui auraient servi les autorités du pays, son exclusion de la course présidentielle est avérée car son nom ne figurerait pas sur les listes électorales. L’article L57 du Code électoral dispose que tout candidat doit disposer d’une carte d’électeur inscrit sur les listes électorales. A signaler que Karim Wade a déjà saisi dans ce sens, la Cour de justice de la Cedeao qui pourrait intervenir dans les prochains jours. Il entend faire reconnaître son droit, contesté par le gouvernement sénégalais, de s’inscrire sur les listes électorales afin de se porter candidat. Aujourd’hui, les libéraux espèrent tant bien que mal passer par les Sénégalais pour tordre le bras à un régime qui ne veut guère entendre raison. Pour sûr, Karim compte s’accouder sur ces deux options pour espérer briguer la magistrature suprême. Mais à condition que le pouvoir de Macky se plie aux probables injonctions de la Cedeao.