Les seize (16) personnes inculpées et placées en détention provisoire ont déjà passé plus de six (6) ans et six (6) mois en prison alors même que le juge d’instruction en charge de l’affaire a bouclé son enquête depuis 2013.
Dans une déclaration conjointe, ces associations de défense des Droits de l’Homme estiment qu’«en vertu des instruments régionaux et internationaux de droits humains dont il est partie, l’Etat du Sénégal a l’obligation de juger dans un délai raisonnable toute personne poursuivie pour une infraction pénale ou de la remettre en liberté dans l’attente de son jugement lorsqu’elle est placée en détention provisoire».
Dans une déclaration rendue publique, elles ajoutent qu’«aucun obstacle juridique ou matériel ne s’oppose plus à la tenue sans délai du procès des personnes détenues dans le cadre de l’affaire de Médinatoul Salam. Seule la volonté des autorités judiciaires de tenir le procès semble faire défaut».