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Wade accuse Madické Niang de l’avoir poignardé

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Le parti démocratique sénégalais (Pds) est à deux doigts d’imploser. Pour cause, après les récentes sorties de certains libéraux qui  tablent  désormais  sur un plan B, le Président Abdoulaye Wade s’est fendu d’une sortie  en déclarant  que Madické Niang  l’a poignardé.

Le parti démocratique Sénégalais (Pds) va devoir faire face au vent de scission qui souffle ces temps-ci  en son sein. Alors que les responsables du parti ont toujours mis en exergue leur plan A qu’ils ne comptent guère changer pour rien au monde, voilà que certains responsables du parti, en l’occurrence, Madické Niang  nourrit l’ambition d’être le candidat du Pds si par extraordinaire, la candidature de Karim ne passerait pas. Un crime de lèse–majesté qui a soulevé l’ire du Pape du sopi qui a indiqué  que Me Madické Niang l’a poignardé au dos. Pour rappel, depuis quelques jours, des députés libéraux tels que  Serigne Bara Doli Mbacké, Astou Mbacké, Moustapha Diop  et des  conseillers départementaux et municipaux, ont tous craché sur la candidature de Karim Wade. Ils estiment  que le réalisme devrait prévaloir sur la candidature de leur parti. Et que le Pds devrait éviter de se retrouver  forclos  à la prochaine présidentielle. Le Président Wade qui s’est mis dans une colère noire, a martelé que Madické Niang a décidé de se mettre en face du parti et en face de son Secrétaire Général qu’il représente .L’imputant ainsi la lettre relative à l’adoption d’un plan B , il dit maintenir toujours le plan A de son parti et demande à ses militants de tenir le dragée haut. « Devant les exigences de Macky Sall qui nous somme de changer de candidat le Parti a toujours répondu fermement ‘’Non. Macky doit respecter notre choix. » Nous en sommes là. Il n’y aura pas de plan B. Nous contraindrons Macky à respecter le choix de notre parti. Si certains, pour des raisons qui leur sont propres, décident de se plier devant la volonté de Macky Sall, qu’ils aient le courage d’assumer clairement leur choix, sans tenter de jeter le trouble dans nos rangs. Cette manœuvre ne passera pas ».

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