Home A la une Présidentielle 2019 : Les candidats reçus verseront 30 millions à Aliou Sall

Présidentielle 2019 : Les candidats reçus verseront 30 millions à Aliou Sall

406
0

30 millions pour la caution, c’est officiellement le montant qui a été fixé par le ministre de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye. Mais  si  le  parrainage procède d’un projet de loi proposé par l’exécutif, il n’en demeure pas moins vrai que le montant  de la caution  devra être versé au frère du Président de la République, Aliou Sall.

Les conditions d’applicabilité du parrainage  sont désormais mises en branle par la Direction générale des élections(Dge). C’est ce lundi que les coordonnateurs nationaux des candidats à la prochaine présidentielle ont été conviés par les services du ministre de l’intérieur  en vue de la remise de documents électoraux relatifs au parrainage. Selon la coordonnatrice nationale au parrainage de Benno Bokk yaakaar (Bby), Aminata Touré, 81 candidats à la candidature de la présidence de la République se sont déclarés d’avec les fiches techniques de la Dge mises à leur disposition. Preuve qu’il reste toujours d’autres potentiels candidats  susceptibles de rejoindre la pléthore. On estimerait à terme le nombre de candidats à la barre de 100 ou plus. Du coup dans ce   méli-mélo, le principe du parrainage devient légal mais aussi légitime en ce sens qu’il permet aux Sénégalais de voter dans des conditions optimales d’une élection digne de ce nom. Mais le grand hic relevé dans cette affaire, c’est que celui qui est chargé de recueillir les cautions n’est personne d’autre que le frère direct du Président de la République Macky Sall. En l’occurrence Aliou Sall, Directeur Général de la Caisse de dépôt et de consignation (Cdc).En effet, tous les candidats reçus à la candidature devront obligatoirement déposer leur caution de 30 millions entre les mains d’Aliou Sall, frère du Chef de l’Etat. Et toute caution qu’il rejetterait serait synonyme d’un candidat de moins. A l’évidence, la présidentielle de 2019 est partie pour se jouer entre le Président sortant et son frère en ce qui concerne la validité ou non des candidatures. Une véritable aberration démocratique dans un pays longtemps cité parmi les vitrines démocratiques en Afrique au Sud du Sahara.

Donner une réponse

Please enter your comment!
Please enter your name here