De plus en plus de bavures policières se font remarquer par ces temps qui courent. Il ne se passe plus un mois sans que des cas de violence dont les forces de l’ordre sont les auteurs, ne se produisent. Pour ce faire, le Front pour une révolution populaire et panafricaine anti-impérialiste (Frapp), est sorti pour dénoncer et réclamer justice.
Le Frapp organise une marche ce vendredi 3 Août 2018, en vue de dénoncer les bavures des forces de l’ordre sénégalaises et exiger la lumière sur les nombreux cas déjà enregistrés.Face à la presse hier, ces révolutionnaires s’érigent en bouclier contre ces actes de violence. « Plus jamais ça », ont-ils pesté avant de revenir sur la longue liste des victimes de violence policière. : En février 2017, « Elimane Touré est mort dans les locaux de la Police du port. En avril 2018, la police tue Abdoulaye Timera sur les allées du centenaire. En mai 2018, la gendarmerie tue l’étudiant Fallou Sène. En juin 2018, la police Seck Ndiaye est tué dans sa chambre. En juillet 2018, le police torture Pape Sarr jusqu’à ce que mort s’en suive. » Une liste loin d’être exhaustive, rappelle Fatima Gningue, porte–parole du Frapp. Du côté des familles des victimes, on abonde dans le même sens. Ces familles éplorées ont fait savoir que les responsables de ces « assassinats » n’ont toujours pas été sanctionnés, ni identifiés. (…).Cependant, le ministre de l’intérieur Aly Ngouye Ndiaye a indiqué que les auteurs de ces actes ignobles ne resteront pas impunis.