Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck est presque devenu aphone depuis qu’il a survécu aux propos blasphématoires qu’on lui prêtait, ces derniers temps. Et à quelques encablures de la prochaine présidentielle, il observe avec désinvolture les dossiers Karim et Khalifa et les manœuvres dilatoires de Macky. Non sans se tenir en embuscade pour attendre que la poussière se disperse pour tirer toute la couverture à ses côtés.
Karim est trivialement écarté des listes électorales, ce qui en l’espèce, compromet sa candidature pour la prochaine présidentielle. Khalifa qui est pour le moment en sursis, risque de voir sa candidature jetée en pâture par un autre artifice du pouvoir autre que celui concédé à Wade-fils. Du coup, les manœuvres du Macky à l’endroit de ces derniers se multiplient à un rythme déconcertant. Idy qui est en embuscade, a aujourd’hui toutes les chances de s’arroger les dividendes politiques suscitées par la volonté opiniâtre du président sortant d’écarter ses adversaires de l’échéance majeure. Les Sénégalais qui sont loin d’être dupes, analysent avec réalisme ce «prisme politique » que la majorité tente par tous les moyens de leur imposer. Et comme le peuple Sénégalais est un peuple extrêmement imprévisible, tout peut arriver en 2019.Mais le moins qu’on puisse dire, est que le président de Rewmi qui reste toujours en embuscade pourrait bien tirer la couverture de la présidentielle à ses côtés si toutefois le Président Macky persiste à écarter ses adversaires redoutés par des subtilités (radiation sur listes électorale, parrainage) dont les Sénégalais savent nettement qu’elles sont loin d’être démocratiques.
