Macky Sall regrette profondément la mort de Fallou Sène. Car selon lui, des efforts énormes sont en train d’être mis en œuvre pour améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants. Ce qui rend le drame survenu le 15 mai dernier, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, inacceptable.
Selon lui, «la somme (des investissements) dépasse de deux fois la somme de tous les investissements antérieurs pendant les cinquante dernières années». D’où sa désolation de voir ses efforts en cours être ternis par «des événements aussi douloureux, inacceptables que la mort de l’étudiant de l’Université Gaston Berger Mouhamed Fallou Sène», fustige-t-il.
Poursuivant, le Président Sall qui présidait vendredi un symposium du Tome 1 des ouvrages «Conviction républicaine» qu’il va publier, annonce que la modernisation des universités publiques va se poursuivre avec le programme des 30 000 lits qu’il a lancé et qui va être inauguré «très prochainement».
Sur sa lancée, il annonce avoir trouvé «des centres universitaires régionaux» qu’il est en train de doter «d’infrastructures minimales pour des universités» car, se pose-t-il la question, «comment une université peut être construite sans amphithéâtre, sans laboratoire ?»
Mais, regrette-t-il, ce débat est en train d’être occulté par d’autres sujets moins importants. Et pourtant, informe le président de la République, «le bloc de l’enseignement prend un quart du budget»