En marge d’une rencontre qui s’est tenue sur le terrorisme, Aly Ngouille Ndiaye a parlé de l’adoption de la loi sur le parrainage. Selon lui, cette question qui soulève beaucoup d’ire, a été réglée entre les partis politiques depuis octobre 2016.
« C’est en octobre 2016 que les discussions entre le pouvoir et les partis de l’oppostion ont pris fin. Et tous les partis sont tombés d’accord sur le fait qu’en allant à l’élection présidentielle de 2019, on va modifier l’article 29 de la Constitution », a martelé le ministre de l’Intérieur.
Il a cependant précisé ce que le chef de l’Etat a ajouté à la disposition. C’est le fait « de dire que les candidats doivent être parrainé par un pour cent des électeurs, répartis dans au moins sept 7 régions, avec un minimum de mille signatures par région », explique Ngouille repris par actunet. Le ministre de l’Intérieur invite ainsi la classe politique à être plus consensuelle. « D’autant plus que, ajoute-t-il, le Président se dit favorable à diminuer le taux d’un pour cent ».
Dans tous les cas, ont peut dire que le pouvoir ne reculera pas devant sa volonté de faire adopter la loi à l’Assemblée nationale. Cela malgré les concertions entamées avec la société civile, qui s’est constituée facilitatrice dans cette affaire. « On ne peut pas se permettre d’organiser des élections où l’dépense beaucoup d’argent. Durant la dernière élection à savoir les législatives de 2017, plus de 18 milliards Cfa ont été dépensés. A la fin, sur les 47 listes candidats, les 34 n’ont pas eu un Député », argumente le premier policier de l’Etat.