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Parrainage – Mimi Touré: « On ne pourra pas gérer 100 candidats (…) Il va falloir trouver un système de tamis comme… »

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« A chaque fois que j’ai une opinion à défendre, je le fais (…). N’importe qui ne peut être candidat« , a précisé Aminata Touré sur la radio Sud-fm, dans l’émission Objection. L’envoyée spéciale du président sénégalais, Macky Sall est revenue sur le dispositif mis en place par le Sen afin de vulgariser le projet sur le parrainage mais aussi, elle a donné son point de vue sur ce système qui devra être voté le 19 avril prochain. 

Le pole mobilisation et parrainage a été confié à Madame Aminata Touré, dans un contexte où il est question de révision de la Constitution pour restaurer le parrainage intégral. Un nouveau dispositif a été mis en place par le Secrétariat exécutif nation (Sen). Un dispositif qui, selon Mimi Touré, sert à « défendre ce projet de parrainage intégral » mais aussi à « travailler avec l’ensemble des responsables pour mobiliser ce parrainage autour de notre candidat, l’actuel chef de l’Etat… Il va falloir parler à tout le monde et ce n’est pas un travail que je vais entreprendre seule…« .

Et parmi les « biens fondés » de ce projet de parrainage, l’envoyée spéciale du président Macky Sall estime qu’ « il faut, à un moment donné que les candidatures à l’exercice de la fonction présidentielle soient des candidatures sérieuses. On ne peut pas continuer avec des candidatures qui sont là juste pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la politique. On ne pourra pas gérer 100 candidats à l’élection présidentielle par exemple. Il va falloir trouver un système de tamis comme ça se passe dans beaucoup de pays…« .

On reproche surtout au régime en place d’attendre la veille des élections présidentielles pour vouloir instaurer ce système de parrainage qui, selon l’opposition, constitue « un véritable recul démocratique« .

Pour l’ancienne garde des sceaux, « on apprend des leçons…« , donnant ainsi l’exemple des élections législatives derniers. « On a vu comment elles se sont passées avec une pléthore de listes. Et pour cela, il faut quand même mettre de l’ordre. Je vous rappelle que sur les 147 listes, 33 n’ont pas eu un seul député. Et parmi ces listes vous aviez des ténors qu’on entend beaucoup à la radio. Mais entre le discours médiatique et la réalité de l’implantation sur le terrain, c’est deux choses différentes.

Donc, il faut un minimum de légitimité ou de pré-légitimité aux candidats. C’est important qu’on puisse continuer à prendre la démocratie au sérieux« , en passant par des « mécanismes de concertation qui existent depuis plusieurs semaines. Une partie de l’opposition y a participé, l’autre a choisi de ne pas le faire, c’est son droit. Et ensuite il faut avancer. Le projet a été présenté au chef de l’Etat et cela a été traduit par une proposition de loi qui ira à l’Assemblée nationale…« .

Toutefois, il faut rappeler que des dates ont été déjà fixée. Une, le 16 avril prochain pour la commission technique et une autre, c’est à dire le 19 avril pour la plénière.

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